INGLES,ITALIANO,FRANCES Y ALEMAN

viernes, 8 de marzo de 2013

L'Humanisme déiste

Dans le sillage de la Réforme, et à l'abri de la fureur romaine dans les états protestants de l'Europe, surgit une nouvelle liberté intellectuelle. C'est avec ardeur que des hommes, dont les puissantes facultés de raisonnement avaient été auparavant bridées par les autorités religieuses, s'en emparèrent. En Angleterre, en particulier, cette liberté de soutenir des opinions opposées mena à de nouveaux développements de l'Humanisme. 
L'orgueil intellectuel, "talon d'Achille" de tant de penseurs, en amena certains, tout en reconnaissant la personnalité, l'éternité et les attributs créatifs de Dieu en tant que Grande Cause Première, à nier Son intérêt dans les affaires humaines et Sa providence les contrôlant. Ils conclurent de leur méditation sur l'état imparfait de l'homme et de la nature (contrairement au clair enseignement scripturaire) que Dieu avait à dessein laissé la terre dans un état inachevé afin que l'homme l'amenât à la perfection, tandis que Lui-­même s'était rendu dans quelque autre partie de l'univers. Les Écritures, dirent‑ils, ont été données par Dieu pour les ignorants et ceux qui sont sans instruction — les gens du peuple — afin qu'ils puissent croire et de cette façon venir à Dieu ; cependant, pour ce qui est de l'élite intellectuelle, les capacités de raisonnement n'étaient pas seulement suffisantes pour les amener à la faveur de Dieu, mais Dieu S'était assuré que ces capacités pouvaient, en fin de compte, amener le monde au stade de perfection désirée. Cette vue, connue sous le nom de Déisme, est entièrement réfutée dans notre livre Dieu, pp. 416‑454 — en fr. pp. 487‑533. 
L'homme étant redevenu la figure centrale, à la fois comme auteur et bénéficiaire de tout progrès futur — l'Humanisme — l'orgueil et l'arrogance intellectuelle, laissés ainsi la bride sur le cou, prirent le dessus. En particulier, à partir des écrits, au 17ème siècle, de Edouard, Lord Herbert de Cherbury, philosophe‑homme d'état‑soldat, et d'autres de son époque, un important déclin de la foi et de la morale débuta en Grande‑Bretagne. Insidieuse et progressive, cette vue erronée de Dieu mit d'abord tout en œuvre pour tenir lieu de vérité et de justice, mais elle dégénéra rapidement en infidélité, surtout par les écrits de David Hume, historien et philosophe (mort en 1776). 
En Grande‑Bretagne, à partir de 1738, la prédication de John Wesley fut à l'origine d'un grand réveil religieux qui se détourna de l'impiété et de l'infidélité du Déisme humaniste. Dans une nation minée par les enseignements déistes, dont la population était dévastée par l'immoralité et la dégradation sociale, des multitudes se repentirent et crurent lorsqu'ils entendirent les tendres exhortations à la foi de Wesley et ses invitations claires à devenir ses disciples. Pour compléter ceci, les écrits d'hommes tels que l'évêque Joseph Butler, surtout son "Analogie", défièrent le déisme sur des terrains plus intellectuels et affrontèrent l'infidélité et le scepticisme avec des arguments auxquels les déistes n'ont pas encore répondu de façon logique. 
Cependant, de France, vinrent Voltaire, Rousseau et d'autres qui s'associèrent avec Bolingbroke, Hume et les déistes anglais contemporains. Dans ce pays, le déisme, qui ne rencontrait pas l'opposition de la religion comme cela avait été le cas en Grande­Bretagne, s'abâtardit complètement pour tomber dans l'irréligion et le matérialisme et joua le rôle principal au cours de la période de vantardise que constitue le "Siècle des Lumières" et dans la chute de l'aristocratie et de la monarchie au cours de la sanglante Révolution française.
 

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