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viernes, 8 de marzo de 2013

Définition de l'Humanisme

L'Encyclopaedia Britannica définit l'Humanisme comme "le système de pensées ou d'actions qui attache l'importance primordiale à l'homme et à ses facultés, ses affaires, ses aspirations et son bien‑être temporels" [en français, dict. Robert : "toute théorie ou doctrine qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement"]. Le philosophe grec Protagoras (5ème siècle avant J.‑C.) le définit de façon plus succincte : "L'homme est la mesure de toutes choses".  
Pour retracer l'histoire des idées humanistes, il est nécessaire d'avoir clairement à l'esprit ces propositions fondamentales qui ramènent aux premiers penseurs grecs (certains affirment que ses origines se trouvent aussi en Chine). À cette époque héroïque et primitive (le mot grec "hero" signifie un "demi‑dieu", qui, d'après la mythologie grecque, était issu de l'union d'un dieu et d'une personne humaine), une importante école de pensée rationaliste et matérialiste surgit et s'établit au temps d'Aristote ; il dit : "L'homme rendu parfait par la société est le meilleur de tous les animaux". 
L'ascension et la croissance de l'Empire grec répandirent ces idées à travers l'Orient antique, pour être, par la suite, acceptées, modifiées et répandues, toujours plus, par les Empires de Rome et de l'Islam. Lorsque l'Empire romain d'Occident tomba et fut dévasté par les tribus barbares nordiques, l'Europe entra dans l'obscurité médiévale. La fondation du "Saint" Empire romain, en 800 de notre ère, apposa un sceau sur cette obscurité et, pendant plus de trois cents ans, la croissance intellectuelle de ses sujets fut tenue sous l'éteignoir. 
Pendant ce temps, le savoir grec florissait dans l'Islam, et à partir de centres culturels, tels que ceux de Bagdad en Irak et de Cordoue en Espagne, les principes de la philosophie s'infiltraient à nouveau en Europe. La raison humaine fut tenue pour maudite par la papauté des Âges des Ténèbres, et c'est pourquoi son influence fut détruite, avec force cruautés dans certains cas. Au 12ème siècle, un mouvement religieux prit naissance au sein d'opposants à la papauté à Albi, dans le Languedoc, en France. D'autres éléments, provenant de mouvements qui avaient des vues quelque peu différentes mais partageaient avec eux le rejet des prétentions et des pratiques de la papauté, se joignirent à eux. Le terme "Albigeois" devint un nom générique connu de la même façon que le terme "Protestant" qui recouvre aujourd'hui un certain nombre de corps religieux différents. Ils étaient connus des érudits sous le vocable de "Cathares", ou Puritains. 
À mesure que le mouvement s'étendait rapidement à travers le Sud de la France et dans le Nord de l'Italie, un relâchement récent des restrictions papales permettait l'introduction, en provenance de l'Espagne islamique limitrophe, de la philosophie aristotélicienne, ce qui amena une renaissance de la raison humaine dans cette partie de l'Europe. Ces idées "humanistes" de la part de penseurs aussi éminents que le juif Maimonide et l'Arabe Averroès constituaient un grand danger pour les prétentions papales, et lorsque les armées catholiques menèrent leur croisade d'extermination sanglante à l'encontre des Albigeois, et que pointait l'aube de la terreur de l'Inquisition, cet "Humanisme musulman" fut également jugulé et son influence étouffée pour 100 ans.
 

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