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sábado, 27 de abril de 2013

GAVERE

L'antique famille des sires de Gavere tire son nom de la seigneurie de Gavere, sur l'Escaut, entre Audenaarde et Gand. Elle joua, au moyen âge, un rôle considérable dans l'histoire de Flandre, prit part aux croisades, remplit les charges de grand-boutillier ou échanson, et parfois de grand veneur, auprès des comtes flamands, et compta, par ses richesses et le nombre de ses fiefs, parmi les plus puissantes maisons du pays.
Rasse ler vivait vers le milieu du X ème siècle ;
Rasse II, sire de Gavere et d'Harelbeke, châtelain d'Ypres, épousa Catherine de Cyssing et fut enterré dans l'abbaye de Saint-Pierre-lez-Gand (1036).
Il eut pour successeur Jean de Gavere, également châtelain d'Ypres, connu par sa fidélité à la cause de Robert le Frison, et sa résistance à la tyrannie de la comtesse Richilde, qui le fit décapiter à Messines (1070).
Son fils Rasse III, comte d'Everghem, prit part, avec plusieurs de ses parents, à la première croisade.
Son fils aîné Rasse IV fut mis à la tête des troupes que les Gantois envoyèrent à Bruges, pour venger la mort de Charles le Bon. Il mourut l'an 1150.
Rasse V, son successeur, contesta à Baudouin de Hainaut la possession de la ville et châtellenie d'Ath, par le motif qu'elle lui revenait, à lui, seigneur de Gavere, du chef des droits seigneuriaux de son aïeule ;ses troupes dévastèrent la contrée et une partie du comté d'Alost. Il retourna à Gavere chargé de butin. Il trépassa vers 1206 et fut inhumé dans l'abbaye de Ghislenghien.
Son fils, Rasse VI, accompagna Baudouin IX à la croisade de l'an 1200.Il porta à son apogée la fortune des seigneurs de Gavere ; mais sa carrière politique ne fut pas exempte de tergiversations. Elu capitaine par les Gantois, qui s'opposèrent à l'entrée de Ferrand (l'époux que la France avait imposé à la comtesse Jeanne de Flandre), il sut non seulement faire respecter les armes gantoises, mais assurer des avantages durables à la commune, au point de vue de 'administration intérieure.
En 1212, en haine de la France, il se mit au service du roi Jean d'Angleterre, avec son fils et d'autres chevaliers flamands. Fait prisonnier à la bataille de Bouvines, il n'obtint sa délivrance que moyennant 3.000 livres. D'autre part, en 1236, 1237 et 1238, il s'engagea à " rester fidèle " au roi de France, et à se déclarer pour lui contre Ferrand et la comtesse Jeanne, si ceux-ci n'exécutaient pas les conditions de la paix conclue avec le roi. " Afin de faire preuve de la loyauté de leurs intentions, les souverains flamands avaient, à cette dernière date — constate Emile de Borchgrave — provoqué un mouvement semblable de la part de la noblesse flamande ; mais il semble néanmoins étrange que Rasse VI fît hommage, en 1242, à Louis IX, pour une rente viagère de 80 livres parisis, que le roi lui avait donnée. " II mourut en 1244.
Rasse V il suivit l'exemple des contradictions paternelles. Dès 1217 il s'engagea à ne pas guerroyer contre le roi Philippe et contre son fils ; en 1245 il jura encore fidélité au roi de France. En 1246 il promit de se déclarer pour le roi, si la comtesse Teanne ne remplissait pas les engagements qu'elle avait contractés envers le monarque et la reine Blanche, tandis que son frère Arnould, seigneur de Mater-lez-Oudenaarde, et soixante chevaliers flamands se portaient caution, pour la comtesse, de la fidèle exécution des conventions que cette princesse avait conclues avec la France. Par contre, il prit part, en 1234, avec son frère Arnould, à l'expédition contre les Stedingiens, au pays de Brème, dirigée par le duc Henri II de Brabant. Il fut partisan de la cause des d'Avesnes. En 1252 il déclara tenir en fief de Jean d'Avesnes le château et la seigneurie de Liedekerke, et promit de ne pas faire la paix avec Marguerite, sans le consentement de son nouveau suzerain. En même temps il suivit les opérations militaires de ce dernier et tomba, le 4 juillet 1253, à la bataille de Walcheren.
Rasse VIII se trouva, en 1255, aux conférences de Péronne avec Louis IX et la comtesse de Flandre. A cette époque nous ne voyons pas seulement les frères du seigneur se rendre en pays étranger, mais Rasse lui-même aliéner, à la veille de faire un voyage à Saint-Jacques de 'Compostelle, moyennant 230 livres, la terre et seigneurie d'Akkergem-lez-Gand, ainsi que tous les droits et les justices qu'il avait dans cette terre (1274). En 1282 il vendit à l'abbaye de Saint-Bavon son comté d'Everghem ; en 1284 il conclut, avec le duc de Brabant, un arrangement en vertu duquel il promettait à ce prince de le servir une année entière, et de l'accompagner en Aragon, pour la somme de 3.000 livres tournois. Il se noya vers l'an 1300, à Gavere, dans l'Escaut, où il était tombé avec son cheval; il fut enterré dans l'église du village.
Il avait épousé, en premières noces, Béatrix de Longueval, et convola, à la mort de celle-ci, avec Béatrix de Stryen.
Sa fille, Anna ou Béatrix, issue du premier lit, hérita de ses seigneuries de Gavere, de Vinderhoute et de Meerendree, qu'elle porta dans la maison française de Lavai, par son mariage avec Guy de Montmorency. Son fils. Gauthier, né de la seconde union, continua le nom et les armes, sans en posséder les terres, et les transmit à ses descendants.
Extrait du dictionnaire de l'histoire de Belgique par Eug. De Seyn (pages 217, 218 et 219 )
 LA MAISON DE GAVERE
L'illustre maison flamande des sires de Gavere ou de Gavre, qui tient son nom de sa seigneurie de Gavere sur l'Escaut, entre Gand et Audenarde, a joué un rôle considérable dans l'histoire de Flandre. On constate son existence depuis le XI ème siècle. Elle prit part avec éclat aux Croisades, reçut la charge de bouteiller de Flandre dès le XIIème siècle et compta, par ses richesses et le nombre de ses fiefs, parmi les plus puissantes du pays.
Razo de Gavere signa en 1073, avec son " pepos Ansbald " une charte de donation faite à l'abbaye de Saint-Pierre de Gand. Rasse III de Gavere épousa, en 1138, Ida ou Domison de Chièvres, la fondatrice de l'abbaye de Ghislenghien. Un autre Rasse de Gavere alla en Terre-Sainte avec Gui de Lusignan " Roy de Hierusalem, dequel on disoit qu'il estoit parent. II s'habitua outre-mer et y espousa une dame native d'Antioche, d'où sa postérité prit le nom d'Antioche " . Rasse V serait devenu seigneur de Liedekerke par son mariage avec Mathilde de Liedekerke, vicomtesse de Lembeek. ce qui fit de lui et de ses descendants des vassaux du comte de Hainaut. En 1291, Gui de Dampierre exigea, pour la première fois, l'hommage de vassalité à la Flandre de Rasse VIII. Les Gavere se sont divisés en plusieurs branches parmi lesquelles celle des Frésin-Ayseau éteinte au début du XIXème siècle, et celle des comtes de Liedekerke qui existe encore.
"La terre de Gavere fut érigée en comté par l'empereur Charles-Quint l'an 1319 et depuis par Philippe, deuxième du nom, roi d'Espagne, en principauté en faveur de Jean, comte d'Egmont . "
L'érection en comté fut faite au bénéfice de Jacques de Luxembourg et la terre de Gavere fut apportée en dot à Jean IV d'Egmont par Françoise de Luxembourg .
Rasse IV est le premier membre de la famille dont on connaisse des sceaux ; le premier du type équestre, appendu à une charte de 1166, le représentait portant un bouclier orné d un double trescheur qui a été l'écu primitif de Gavere jusqu'au XIIIème siècle . Le sceau de Rasse V était gravé, en 1197. du même emblème.
On a contesté le fait que les sires de Gavere aient jamais porté un écu d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, à la bordure engrêlée de sable mais c est là oublier l'existence du sceau scutiforme dont Jean de Gavere usait en 1279 ainsi que celui d'Arnould de Gavere, seigneur de Lens et de Liedekerke, en 1407 , qui portaient tous les deux ces armes. II n'en demeure pas moins que, dès 1182. Rasse VI avait adopté des armoiries de gueules à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés d'or qui sont sans doute celles que lui avait transmises sa mère, Ida de Chièvres. L'armorial du XIVème siècle, publié par Douet Darcq donne, en effet, ces armes au sire de Gavere. Gaillard attribue au " vicomte de Gavere " d'or au double trescheur fleurdelisé de sinople et au seigneur de Liedekerke de gueules à trois lions d'or armés et lampassés d azur.
Plusieurs communes (Laarne, Masnuy-Saint-Pierre et Ollignies) ont reçu comme armoiries l'écu d'or au lion de gueules à la bordure de sable. Gavere a adopté, de même, l'écu bordé mais chargé de trois lions, cependant que Chièvres et Liedekerke faisaient usage des armes de gueules à trois lions d'or de Gavere-LiedeKerke. Herchies et Masnuy-Saint-Jean portent les armes de gueules à trois lions d'argent de la pairie de Lens qui passa aux Gavere au début du XIV ème siècle.

viernes, 19 de abril de 2013

LAS FLORES Y EL ZODIACO (ALGUNOS SIGNOS)

Flores y Plantas de los Piscis: Lilium Candidum, Euphorbia Marginata, Cyperus ó Paraguas (papiro), jazmin, lila, narciso, delphinium, dahlias.

Las Flores y Plantas para un Tauro son: guisantes, árboles frutales, lavanda, lila, aster, lirio del valle, violeta, amapola, rosa.

Las Flores y Plantas para un Cáncer son: Centaurea Cyanus, delphinium, helechos, flores de la pasión, hydrangea, iris.


Signo de Fuego. Son sinceros, optimistas, traviesos.
Las Flores y Plantas de un Sagitario incluyen: lirios, claveles, crocus, acebo, narciso.


Flores y Plantas de los Acuarios: Zantedeschia ó calla, Stelitzia ó Ave del paraíso, protea, yucca, aloe, orquídea, hibiscus.

domingo, 7 de abril de 2013

"Faites-moi de bonnes finances publiques, et je vous ferai de bonne politique". (Phrase de LouisXIV à Colbert) for Bernard de Bruslaut

Nous avons noté que Sarkozy avait rendu constitutionnelle l'impossibilité d'être trois fois candidat.

Ceci est essentiel car plusieurs mesures vitales d'économie dont les finances publiques, avaient été voulues par lui et brisées par des groupes de pression dont nous connaissons certains; donc dès le 6 Mai prochain il pourra les mettre en oeuvre, sans crainte de ces groupes: or ce sont les aspects les plus vitaux ! " Louis XIV à Colbert: " Faites-moi de bonnes finances publiques, et je vous ferai de bonne politique"

Nous pensons à quelques mesures vitales pour le peuple français, où il a été empêché.

Nous pensons que ceci sera remis et non le 6 mai mais dès la convocation de la nouvelle Assemblée en séance d'été, il pourra y atteindre.

Dans ces conditions, un libéral total, chrétien et humaniste, peut revoir son point de vue et souhaiter la victoire de mr Sarkozy, avec une autre équipe !

Bernard de Bruslaut

sábado, 6 de abril de 2013

LOS SUELOS

El Programa del Inventario Nacional de Tierras de Venezuela ha realizado un intenso esfuerzo de investigación. Ha adoptado un sistema de clasificación de la séptima aproximación taxonómica internacional. Esta clasificación tiene la ventaja de tornar en cuenta los factores genéticos de los suelos, como ya se expresará en el capítulo metodológico.
La gran variedad de climas, relieve, litología, vegetación y drenaje hace que Venezuela posea una gran variedad de suelos.
Los órdenes y subórdenes identificados son los siguientes:
Entisoles
Son suelos jóvenes, con historia pedogenética muy corta, característicos de zonas de aluvión, valles de inundación, rellenos de erosión, zonas de dunas y pendientes muy acentuadas con fuerte erosión. Los subórdenes más frecuentes son:
Aquents: Saturados de agua, se les encuentra en cubetas de decantación, ciénagas y deltas.
Fluvents: Son suelos recientes, propios de planicies y de valles aluviales, tienen en general una granulometría arcilloso-limosa y regular cantidad de materia orgánica.
Orthens: Propios de planicies aluviales que reciben sedimentos de zonas con mayor erosión que los Fluvents. Tienen menos materia orgánica y granulometría limo-arenosa.
Psamments: Suelos de aluviones arenosos, suelos de dunas y rellenos de erosión.
Distribución
Tienen una muy amplia distribución geográfica, desde el extremo occidente hacia el oriente se puede identificar las siguientes áreas, cubiertas por estos suelos.
Zulia: Los valles aluviales y planicies de desbordamiento de la cuenca de los ríos Limón, Palmar, Apón, Aricuro, Negro, Santa Ana, Catatumbo, Zulia, Escalante, Chama.
En la llanura con cauces divagantes entre el río Chama y el Motatán, en los valles y planicies de desbordamiento de los ríos Motatán-Monay, Misoa y Machango. En estas áreas los subórdenes predominantes son los Aquients, con alguna presencia de Pasmments en las cuencas de los ríos El Limón y Motatán-Monay.
Lara: Cuenca alta del río Tocuyo, en la depresión de Carora, donde predomina el suborden Orthents,
Falcón: En el valle aluvial de la cuenca del río Mitare: alta, baja y media. En el istmo que une a la Península de Paraguaná con tierra firme. En la cuenca del río Mitare predomina el suborden de los Fluvents y en el istmo el de los Psamments.
Yaracuy: Los valles aluviales y planicies de desbordamiento de los ríos Tocuyo, Aroa y Yaracuy. Aquí los Aquents alternan con Usterts del orden Vertisoles y Tropepts del orden Inceptisols.
Portuguesa, Barinas y Apure: Se extienden sobre una ancha franja (100 km) en los altos llanos, frente al piedemonte, desde la selva de San Camilo hasta el paralelo 9° L.N. En esta área están interrumpidos por frecuentes islas de Vertisoles. Cubren además todo el distrito Arismendi del estado Barinas, as! como las llanuras de desbordamiento de las cuencas bajas de los ríos Apure, Arauca, Cunaviche y Capanaparo. Los subórdenes predominantes son: Fluvents, Orthents y Aquents.
Carabobo y Aragua: Los Entisoles son los suelos dominantes, con subórdenes tales como Fluvents y Orthents. además abundantes intercalaciones de Vertisoles con subórdenes del tipo Usterts.
Miranda: En el área de Barlovento los Entisoles están representados por subórdenes tales como Fluvents, Psamments y Aquents, e intercalación de Vertisoles de la sub-clase Usterts.
Guárico y Anzoátegui: Valles aluviales de la cuenca alta del río Unare con predominancia de los subórdenes Fluvents y Orthents. El valle aluvial del río Manzanares y la cuenca alta del río Aragua.
Monagas y Territorio Federal Delta Amacuro: Los Entisoles cubren la parte alta de la región deltaica con predominancia de los subórdenes Psamments. Aquents y Fluvents.
Inceptisoles
Suelos mineralizados de origen reciente. Son procesos pedogenéticos que segregan sesquióxidos forman estructuras y originan movimientos de CO3Ca. Los subsuelos son habitualmente mal drenados.
Los dos subórdenes más frecuentes son:
Aquepts: Propios de bajos de planicies aluviales con subsuelos mal drenados.
Tropepts: Propios de las terrazas de las planicies aluviales y de los cauces y abanicos aluviales. aparecen también en terrenos con fuertes pendientes estabilizadas.
La distribución geográfica comprende:
Sierra de Perijá: Donde predominan los Tropepts asociados con Entisoles del suborden Orthents.
En el interfluvio entre los ríos Zulia y el Escalante-Moratuto, constituido por planicies aluviales mal drenadas.
En la porción oriental de Lara-Falcón, Sierras de Aroa, Churuguara y San Luis.
En la Cordillera de la Costa, desde la Sierra de Nirgua hasta la Península de Paria. Aquí predominan los Tropepts asociados con Entisoles, Ultisoles y Oxisoles.
En el estado Portuguesa, en el interfluvio del río de ese nombre y el río Cojedes, en los valles aluviales de los ríos Guache y Acarigua. Los subórdenes predominantes son: Aquepts asociados con Entisoles (Fluvents) y Mollisoles (Ustolls).
Vertisoles
Suelos muy arcillosos con fuerte expansión al humedecerse y contracción al secarse. Son característicos de las cubetas de decantación y pantanos en los llanos y en valles aluviales. Los subórdenes más comunes son Ustents y Uderts.
Su distribución geográfica en Venezuela es más restringida que la de dos órdenes anteriores:
Los suelos vertisoles ocupan las partes bajas del relieve en los altos llanos occidentales. donde forman, entre los Ultisoles, extensas islas en la dirección del drenaje. Predominan los Usterts asociados a Inceptisoles (Aquepts) y Entisoles (Fluvents).
En la zona de la confluencia de los ríos Pao y Tiznados con el río Portuguesa, donde predominan los Usterts.
En Falcón, en el valle medio e inferior del río Hueque y en el valle del río Cauce donde predominan los Usterts.
En la cuenca media e inferior del río Unare también con predominancia de Usterts.
Alfisoles
Son suelos de moderado desarrollo, livianos en superficie, con acumulación de arcilla en el subsuelo, frecuentemente salinos.
Los subsuelos más frecuentes son: Aqualfs, Ustalfs y Udalfs. Ocupan una porción considerable del territorio venezolano.
En el Zulia son característicos del glacis pleistoceno sometido al clima correspondiente del bosque muy seco tropical. Se les encuentra así a ambas márgenes del Lago, entre los paralelos 10° y 11° de L.N. Allí predomina el suborden Ustalfs asociado a Ultisoles (Ustults) y a Inceptisoles (Tropepts).
Cubren una estrecha franja del piedemonte oriental de la Cordillera de los Andes, desde el río Canagua, en el extremo suroeste hasta el río Turbio, en el extremo noreste. Aquí se encuentran los dos subórdenes Ustalfs y Udalfs asociados a Entisoles (Fluvents) y Ultisoles (Ustults).
En el estado Guarico cubren una extensa región comprendida entre los paralelos 8°20' LS y 10° LN y los meridianos 64" 30' y 66°40' de L.O donde predominan los Ustalfs y los Aqualfs asociados con Ultisoles (Aquelts), Inceptisoles (Tropepts) y Entisoles (Fluvents).
Ultisoles
Son suelos con buen desarrollo del perfil, ácidos, pocos salinos, pobres en nutrientes y con eluviación de arcilla.
Sus subórdenes van de mal a bien drenados, y se denominan Aquults, Ustults y Udulfts.
Se les encuentra en el piedemonte de Perijá y en las viejas terrazas pleistocenas sometidos al clima correspondiente del bosque húmedo tropical. con más de 2000 mm de precipitación anual y temperaturas superiores a los 24° C. Allí predomina el suborden, bien drenado. Udults.
En el piedemonte oriental de la misma Cordillera una angosta faja (50 Km.) va desde el río Canagua en el noreste hasta el río Apure en el suroeste. Predominan los Udults asociados a Ustults.
En los apureños, entre los ríos Apure y Arauca, donde predomina el suborden mal drenado: Aquults asociado con Inceptisoles (Aquepts), Alfisoles (Aqualfs) y Entisoles (Fluvents y Aquents).
Al sur y centro del estado Guárico donde predominan los Aquults asociados con Inceptisoles y Alfisoles de los subórdenes mal drenados.
Oxisoles
Son suelos residuales. producto de la intensa meteorización. Se desarrollaron durante largo tiempo en viejos aluviones aterrazados y sobre rocas de gran estabilidad. Son suelos muy lixiviados con alto contenido en hierro y aluminio.
Sus subórdenes más comunes son Aquox (mal drenados), Ustox (moderadamente drenado) y Udox (bien drenados).
Ocupan una extensa región en el piedemonte meridional de la cordillera del interior. norte y centro del estado Guárico hasta al sur de Calabozo. donde predomina el suborden Ustox.
Son los suelos característicos de las mesas orientales de Anzoátegui y Monagas, donde también predominan los Ustox. Bordean en una faja de unos 80 Km. de ancho la margen norte del río Meta, donde los Ustox son predominantes.
Son suelos con carencia de humedad, propios de las zonas áridas y semiáridas. Son salinos o arcillosos en el subsuelo. característica que define a los Orghisoles y a los Agrisoles como subórdenes.
Cubren la Guajira y gran parte del estado Lara. dos tercios de Falcón. la costa del estado Sucre y gran parte del estado Nueva Esparta. En todos los casos predominan los Orthids.
Histoles
Propios de las llanuras deltaicas. son ricos en materia orgánica, inmaduros. mal drenados y no estructurados.
Cubren el litoral atlántico en el Delta Amacuro.
 

HIDROGRAFÍA

Los ríos venezolanos fluyen hacia dos vertientes marítimas: la del mar Caribe y la del océano Atlántico.
La vertiente del mar Caribe comprende la cuenca del lago de Maracaibo y los ríos Unare, Yaracuy, Tocuyo, Neverí, Aroa y Manzanare que desembocan directamente al mar.
Los ríos Limón, Catatumbo, Socuy, Chama, Escalante y Motatán vierten sus aguas en el lago de Maracaibo.
La vertiente del Atlántico está comprendida por la cuenca del Orinoco, de 2.140 km.. de longitud, que con sus afluentes llaneros (Meta, Arauca, Cinaruco y Apure) y guayaneses (Ventuari, Cuchivero, Suapure, Aro, Caura y Caroní) drenan las cuatro quintas partes de Venezuela.
El Orinoco nace en la Sierra de Parima (Macizo Guayanés) y discurre a través de las selvas tropicales y las sabanas en forma de "C" a lo largo de la frontera colombiana y a través de Venezuela hasta llegar al Atlántico, donde forma un delta que comprende numerosos brazos.
Los ríos San Juan, Guanipa, Cuyuní y Rupununi, también desembocan en la vertiente Atlántica, los dos primeros drenando los llanos que lindan con el delta del Orinoco y los restantes afluentes del río Esequibo, ubicados en la zona de reclamación con Guyana.
Hacia la región centro-norte se halla el lago de Valencia, el cual recoge las aguas del río Aragua y de otros pequeños cursos fluviales como el Tapatapa, el Turmero y el Maracay. El volumen de este lago se ha reducido por factores climáticos de la localidad, sin embargo, este proceso se ha revertido gracias al aporte de aguas urbanas tratadas.
El Río Orinoco
Es el río más largo y caudaloso del norte del continente suramericano, con una longitud de 2140 km. Su nacimiento se encuentra en un punto inmediato a la frontera entre el Edo. Amazonas y Brasil al sureste, en el Cerro Delgado Chalbaud, y se desplaza primero hacia el oeste, y luego al norte y finalmente toma la dirección este, para llevar sus aguas al Océano Atlántico.
Bordea el Escudo de Guayana por el oeste, sirviendo de frontera entre Venezuela y Colombia, siguiendo su curso hacia el oeste y este es el límite del Edo. Bolívar con los estados Apure, Guárico, Anzoátegui y Monagas. Le arriban como grandes afluentes aproximadamente 194 ríos.
Para describir las características de su curso, se le divide en cuatro secciones:
Alto Orinoco
Se considera comprendido entre el nacimiento del río y el raudal de los Guaharibos. En esta parte es un río de montaña, que por su perfil irregular presenta numerosos saltos, como por ejemplo, el primero y más elevado de todos que ocurre a los 3 kilómetros y con una altura de 17 metros de caída, el Salto Libertador.
En los primeros 80 kilómetros se encuentra bordeado de una densa selva, hecho que dificultó su descubrimiento. Siguiendo su curso, a los 100 kilómetros, se une con su primer afluente importante: el río Ugueto, con esta unión el Orinoco alcanza una anchura de 51 metros, y su cauce una profundidad de mas de 4 metros.
A los 180 kilómetros, desciende 140 metros, y los saltos son sustituidos por raudales o rápidos, que en numero de más de cien hacen difícil la navegación, aún con canoas y otras embarcaciones ligeras.
En recientes exploraciones, se han descubiertos meandros que se encuentran entre los kilómetros 200 y 350, donde el valle se ensancha y el río describe amplias curvas.
A los 240 kilómetros del nacimiento del río termina el Alto Orinoco, en el raudal de los Guaharibos, con violentos rápidos producidos por los bruscos movimientos de las rocas en el descenso de las aguas.
Orinoco Medio
Su extensión es de aproximadamente 750 kilómetros, que van desde el raudal de los Guaharibos al de Atures, en este inicio el río corre en dirección oeste, luego, al recibir por su margen izquierdo el afluente Mavaca cambia su curso hacia el norte por unos 175 kilómetros.
En su curso sigue recibiendo nuevos afluentes, como el Ocamo, y alcanza una anchura de 400 metros de orilla a orilla, y empiezan a aparecer en su cauce islas arenosas producto de la deposición de sedimentos.
Cuando el Orinoco mide 500 metros de anchura, su curso se hace más recto hacia el oeste, su caudal alcanza unos 2500 metros cúbicos por segundo, y se une con la Cuenca del Casiquiare, a unos 20 kilómetros de la Esmeralda, así pues, quedan unidas las cuencas del Amazonas con la del Orinoco.
Siguiendo su curso por el oeste, le llegan las aguas del Cunucunuma, el cual procede del norte, más adelante el Orinoco vuelve su curso hacia el noroeste, pero bordeando siempre el Escudo Guayanés, y se encuentra con el Ventuari.
Su curso sigue hacia el oeste, y en San Fernando de Atabapo se forman playas que discurren entre tierras llanas debido al gran volumen de arenas traídas por el Ventuari; es también, en este lugar que acrecienta su caudal porque se le unen los ríos Atabapo, Guaviare y el Irínida, con estos aportes el Orinoco alcanza 1500 metros de anchura.
Pero, desde San Fernando, cambia su curso de oeste a norte, y en esta dirección recibe nuevos afluentes llaneros provenientes de Colombia, entre ellos el Vichada y el Tomo. Luego, los raudales de Maipures al norte de la Isla Ratón, y los raudales de Atures al Sur de Puerto Ayacucho, caracterizan el tramo final de esta sección del río.
Bajo Orinoco
Esta sección, es la de mayor desarrollo económico y donde se concentra la mayor cantidad de población, además presenta notables diferencias en sus tramos, que van desde los raudales de Atures a Piacoa, con una extensión de 950 kilómetros.
El Meta se une al Orinoco y este alcanza anchuras de hasta 5 kilómetros, en dirección noreste recibe varios afluentes llaneros, como el Cinacuro, Capanaparo y el Apure, que impulsa al Orinoco a seguir su curso rumbo al este. También, se le unen ríos procedentes de la Guayana, como el Sapuare con su afluente Chivapuri.
Luego, entre Caicara y Piacoa el curso del río presenta amplias curvas producidas por la lucha del Orinoco en profundizar su cauce, pero es desviado por la resistencia de las rocas del Escudo Guayanés.
En el tramo final del Bajo Orinoco, este recibe afluentes provenientes del norte, como el Manzanares, el Iguana, el Suata, el Pao y el Caris. Igualmente, en este tramo vuelven a unírsele ríos provenientes de la Guayana que corren de sur a norte, entre los más largos y caudalosos están: el Caroní con sus afluentes Paragua y Carrao; el Caura, el Aro y el Cuchivero.
Las Cuencas Hidrográficas
El relieve venezolano da origen a seis grandes cuencas hidrográficas:
Cuenca del Río Orinoco
770.000 Km2 en territorio venezolano
En su margen izquierda recoge las aguas que se escurren por las vertientes orientales de los Andes y los llanos occidentales, el drenaje de la vertiente meridional de la Cordillera de la Costa y el de los llanos centrales y orientales.
Sobre esta margen confluyen numerosos ríos, tales como el Apure que recibe las aguas del Portuguesa, Guanare, Guárico, Masparro y otros.
El Arauca, el Cunaviche, el Capanaparo y el Meta confluyen con el río Orinoco al sur del río Apure, mientras que el Manapiare, el Marichal y el Pao lo hacen al este de la confluencia de aquellos dos ríos.
En la margen derecha del Orinoco desembocan los ríos que drenan el escudo Guayanés. Son estos los ríos que tienen el mayor potencial hidroeléctrico del país; entre ellos destacan el. Ventuari, el Cuchivero, el Caura, el Caroní y su tributario La Paragua.
Cuenca del Lago de Maracaibo
74.000 Km2 en territorio venezolano
En esta Cuenca se incluyen también los ríos que desembocan en el Golfo de Venezuela. La forman los ríos que drenan la vertiente oriental de la cadena. Perijá-Motilones, la Península de la Guajira. la vertiente occidental de los Andes venezolanos y las vertientes norte y oeste de las elevaciones de Lara-Falcón.
Las partes llanas de la Cuenca, sobre todo en el sur y oeste del Lago, son de muy poca pendiente y con mal drenaje. lo que origina ciénagas y pantanos del tipo de "Juan-Manuel Aguas Claras". Esta circunstancia sustrae grandes áreas a la actividad agropecuaria y por otra parte, crea problemas en las ciudades, donde el suelo tiene tendencia a la subsidencia y la napa freática está muy próxima a la superficie.
Cuenca del Mar Caribe
80.000 Km2 en territorio venezolano
Drena las vertientes orientales del sistema de Lara-Falcón y las planicies costeras del oriente de Falcón y Yaracuy. Las vertientes septentrionales de la Cordillera de la Costa y la depresión del Unare. Sus ríos principales son: El Tocuyo, Aroa, Yaracuy, Tuy, Unare, Neverí y Manzanares.
La Cuenca del Caribe y la del Lago de Valencia tienen la menor oferta de agua por Km2 y por año de todo el país y, al mismo tiempo, la densidad de población es en ella la más alta de la nación.
Cuenca del Río Cuyuní
40.000 Km2 en territorio venezolano
Forma parte de la Cuenca del río Esequibo y drena la vertiente nororiental del escudo Guayanés. Su afluente principal en territorio venezolano es el río Yuruari.
Cuenca del Río Negro
11.900 Km2 en territorio venezolano
El río Negro pertenece a la Cuenca Amazónica y constituye la frontera suroeste del país con la República de Colombia.
Su principal afluente en territorio venezolano es el brazo Casiquiare, en el Territorio Federal Amazonas. El brazo recibe el 10% del caudal de estiage del río Orinoco y el 20% del caudal de crecida del, mismo río. Sus afluentes drenan el extremo suroeste del escudo de Guayana y la peniplanicie de Casiquiare. "
Cuenca del Lago de Valencia
3.000 km2 en territorio venezolano
Es la única cuenca endorreica del país y no posee ningún río que tenga importancia regional.
Cuenca del Lago de Maracaibo
El Lago tiene una comunicación con la bahía del Tablazo, que permite un intercambio muy pobre entre las aguas del Lago y las de la bahía. Esta Cuenca debe por lo tanto considerarse, independientemente del caudal de sus ríos, como de muy baja capacidad de dilución dado que los aportes de los afluentes se concentrarían fuertemente en las aguas del Lago.
La apertura del canal de navegación entre el Tablazo y el Lago, ya ha creado un problema de salinización en la proporción norte de este último. En esta misma zona la explotación de petróleo ha contribuido a un fuerte deterioro de la calidad del agua. Los ríos que afluyen a la mitad norte son otra parte de escaso caudal y drenan, sobre todo en la costa nororiental de la cuenca, áreas con poblaciones importantes que deben su desarrollo a la actividad petrolera.
El constante crecimiento de la ciudad de Maracaibo con su vasto plan siderúrgico y energético y la reactivación de la actividad petrolera en la costa oriental hace necesario la adopción de estrictas medidas de previsión si se quiere evitar que la contaminación del Lago malbarate la reserva de agua dulce más importante del país.
En la mitad meridional del Lago. la situación es menos critica; los ríos que allí afluyen son mucho más caudalosos y sus aguas conservan bajos tenores de salinidad y de contaminación. siendo el agua más pura. En esa porción de la Cuenca, los poluentes provienen esencialmente de la actividad agrícola que, por otra parte, se espera crezca rápidamente en los próximos años. Será por lo tanto necesario establecer medidas de control que sin comprometer el desarrollo de la actividad agropecuaria mantengan la contaminación a niveles tolerables.
Cuenca del Mar Caribe
Junto con el Lago de Valencia. es la Cuenca del país cuyas aguas están más contaminadas. con la sola excepción del oeste de Falcón y la Guajira. Sobre el resto de su territorio se encuentran las concentraciones humanas e industriales más importantes de la nación, así como actividades agrícolas y turísticas de gran extensión e intensidad.
Su caudal de escurrimiento es relativamente muy pequeño y su capacidad de dilución, en consecuencia. es muy baja. y el vertido de poluentes es muy alto.
La necesidad de cerrar al uso público todas las playas del litoral central y el grave deterioro de la Laguna de Tacarigua en Barlovento son un ejemplo del grave estado de contaminación de la Cuenca caribeña.
Los agentes que provocaron este estado de cosas son esencialmente las aguas servidas generadas por la población urbana y los contaminantes industriales. mientras que los pesticidas y fertilizantes tienen menos significación en este proceso.
La situación sólo podrá revertirse por una acción "ex-post", que implica ingentes inversiones, tanto del sector público como del privado. A esto deberá sumársele una legislación de estricta observancia' que permita regular, ex-ante". la polución de las actividades urbanas, industriales y agropecuarias.
Cuenca Endorreica del Lago de Valencia
Lo dicho para la Cuenca del Mar Caribe, es válido para esta Cuenca, con el gravante que deberá desarrollarse un plan especial de acción para la recuperación del Lago como fuente de agua dulce y como ecosistema de aguas continentales.
Cuencas del Río Cuyuní y del Río Negro
En ambas, los caudales de los ríos son muy elevados, la estacionalidad muy poco marcada y la utilización por parte de la población casi nula.
La única excepción a lo dicho son las partes altas norte y oriental de la Cuenca del río Cuyuní, donde puede esperarse para un futuro próximo una intensificación de la actividad humana.
Salvo esta última porción de la cuenca alta del río Cuyuní, donde deberán tomarse inmediatos recaudos para evitar su deterioro, en el resto de esta Cuenca y en la del río Negro no existen en el presente, ni se preveen a mediano plazo problemas agudos de contaminación de las aguas.
 

REGIONES GEOGRAFÍCAS

Sistema Montañoso de la Costa
Es una continuación estructural del arco insular de la región Oriental del Caribe, comprendida entre la Zona Costanera Norte-Centro-Oriental y la depresión de los llanos. Abarca sólo un 3% de la superficie total del país y la región más densamente poblada. Constituye un complejo sistema montañoso del tipo alpino con variadas formas de relieve, tales como valles interiores, colinas, lomas y lomerías, las cuales se encuentran aún en áreas reducidas. Se extiende desde la depresión Larense al Oeste hasta las Penínsulas de Paria y Araya al Este, con una sola interrupción importante: la depresión de Unare. Este sistema está dividido en dos tramos: Central y Oriental, por la depresión de Unare y la Fosa de Cariaco. Cada uno de éstos se divide en dos cadenas orientadas de Este a Oeste: Cadena del Litoral y Cadena del Interior, entre las cuales se encuentran importantes depresiones, tales como el Lago de Valencia, Llanura de Barlovento y Valles del Tuy. La máxima altitud que presenta el tramo central es el Pico Naiguatá con 2.765 metros (el más alto de la Cordillera de la Costa) en la Cadena del Litoral y la del tramo Oriental es el Pico Turimiquire con 2.595 metros en la Cadena Interior. En los valles interiores del tramo Central de la Cordillera de la Costa, se asientan tres ciudades de importancia económica para el país: Caracas, Valencia y Maracay.
Cordillera de la Costa y las Islas del Caribe
Esta unidad se ubica al Norte de Venezuela, entre la Depresión de Yaracuy, el Golfo de Paria, los Llanos y el Mar Caribe, con una extensión de 40.000 kms. cuadrados.
Se inició en el Cretáceo con gran intensidad de los movimientos orogénicos y aún hoy día continúan los movimientos sísmicos y de rellenamiento de las áreas depresionadas.
Está integrada por rocas metamórficas y sedimentarias con inyecciones ígneas y en las depresiones se presentan sedimentos recientes.
En el Caribe venezolano se extiende una sucesión de islas cuyo relieve es variable, desde islas totalmente accidentadas (Los Hermanos y Los Monjes) hasta islas de topografía plana (La Blanquilla e Isla de Aves), pasando por otro grupo de islas donde se combinan áreas planas con elevaciones. Otras islas constituyen atolones coralinos, de relieve muy bajo (el Archipiélago de Aves).
La más importante de las islas es la Isla de Margarita, que está formada por dos macizos montañosos, uno al Oriente que es el más grande y alcanza una altitud máxima en el Cerro Copey de 900 mts. y otro al Occidente conocido como Macanao. Ambos están unidos en su centro por un cordón o restinga y presentan valles agrícolas.
Cuenca del Lago de Maracaibo
Se extiende al Noreste de Venezuela, y corresponde al área situada en el ángulo que forman las Cordilleras de Perijá y de Mérida.
La cuenca ocupa un hundimiento tectónico de unos 52.000 kms. cuadrados.
Constituye una depresión estructural formada al levantarse los relieves circundantes, quedando al norte una amplia salida al mar.
El relieve es bastante uniforme y el contacto con la cordillera de Mérida es brusco con conos de deyección y terrazas. Por el lado de Perijá la depresión está bordeada por estribaciones montañosas bajas.
Dentro de esta depresión se distinguen dos regiones: una seca y semihúmeda ubicada al norte y al centro de la cuenca y otra cenagosa, al sur.
La primera región, presenta un buen drenaje debido a la escasa lluviosidad. En algunos sitios, se presentan pequeños cerros, que no alcanzan los 100 mts. de altitud y los ríos tienen sus cauces estabilizados.
La región cenagosa no presenta un buen drenaje, esto a causa de factores como: el escaso declive del terreno, las abundantes precipitaciones, así como a la presencia de ríos entre los cuales están el Santa Ana, Catatumbo y Escalante. En esta área se presentan barrancadas y los bajisales equivalentes a los bancos y bajíos llaneros, respectivamente.
En la parte oriental de la cuenca se encuentra la principal zona productora de petróleo del país.
Valles y Serranías
Es una región de relieve variado y poco elevado, con altitudes entre 500 y 1.700 metros. Se ubica al noroeste del país y ocupa la casi totalidad de los estados Falcón, Lara y Yaracuy, con un área aproximada de 52.000 Km2. Sirve de transición entre los relieves más enérgicos que caracterizan a las regiones próximas. Se encuentran también en esta región las llanuras encerradas de origen lacustre fluvial semiáridas, además del único desierto de carácter micro regional del país: los Médanos de Coro (en la costa de Falcón).
Cordillera de Los Andes
En este sistema montañoso se destacan las cumbres máximas del relieve venezolano. Constituye una prolongación de los Andes Colombianos, los cuales al llegar al Nudo de Pamplona (Colombia) se bifurcan en dos cadenas: La Sierra de Perijá y la Cordillera de Mérida o de los Andes venezolanos. La Cordillera de los Andes penetra en Venezuela por la depresión del Táchira, desde donde se extiende hasta el estado Lara. En su centro se encuentra longitudinalmente dividida por los ríos Chama y Motatán que corren en direcciones opuestas desde sus mayores altitudes.
Se encuentra en sus cimas el pico más alto del país: Pico Bolívar (5.007 metros). La Sierra de Perijá se dirige hacia el Noroeste y constituye el límite Oeste de Venezuela. La máxima altitud que presenta es el Pico Tetari con 3.750 metros
El levantamiento inicial de los Andes ocurrió en el Paleoceno, desapareciendo y surgiendo nuevamente en el Cenozoico.
Este sistema constituye un mosaico geológico, donde aparecen tres tipos de rocas: ígneas, sedimentarias y metamórficas.
El Bloque montañoso se presenta abrupto y se eleva hasta 5.007 mts., en el Pico Bolívar.
Presenta picos elevados, algunos con nieves perpetuas, restos de glaciares, numerosas lagunas, además de profundos valles donde abundan terrazas aluviales de distintos niveles y conos de deyección, que ocupan estos valles.
La Cordillera de Perijá penetra a territorio Venezolano a partir del Río Intermedio, desde donde se pueden diferenciar cuatro Sierras: Motilones, Valledupar, Perijá y Montes de Oca.
Los Llanos
Son extensas superficies de relieve casi plano, ubicadas al centro del país, cuyas alturas oscilan entre los 500 y 200 metros sobre el nivel del mar.
Abarcan una extensión de aproximadamente del 25% de la superficie total del país. Se extiende sobre una longitud de 1.300 kilómetros, desde las bocas del Orinoco, por el este, hasta la Cordillera Andina, por el oeste; desde las estribaciones de la Cordillera de la Costa hasta el Orinoco. en esta enorme región se encuentran las cuencas sedimentarias petrolíferas
Esta región se extiende como una amplia avenida entre las cordilleras de los Andes y de la Costa y el Macizo Guayanés. Más de la cuarta parte del territorio está constituido por esta clase de relieves. Se trata de las tierras más jóvenes del país en su mayor parte formadas durante el Cuaternario y aún hoy, debido al hundimiento de la Cuenca de apure se continúa depositando sedimentos aportados por los ríos que descienden de la cordillera.
Sus alturas oscilan entre 200 y 500 metros sobre el nivel del mar. No se trata de una planicie uniforme, puesto que dentro de ella se presentan algunos accidentes fisiográficos, como mesas, galeras, ondulaciones, médanos, bancos y esteros.
Los Llanos han sido clasificados en Altos y Bajos. Esta distinción se establece a través de la curva de los 200 mts., la cual, de manera aproximada, marca la separación entre los llanos que se inundan al sur, y los que están libres de inundaciones al norte. Igualmente, esta clasificación tiene una connotación topográfica puesto que en los Llanos Altos se presentan ondulaciones y los ríos se encajan con riberas bien nítidas, en tanto en los Llanos Bajos se producen inundaciones.
Macizo Guayanés
Esta unidad fisiográfica se extiende sobre gran parte de los Estados Bolívar y Amazonas en un área de 423.000 km.. cuadrados, que constituyen el 45% de la superficie total de Venezuela. El escudo Guayanés está constituido por una de las más antiguas formaciones geológicas del mundo.
En el extremo Sudeste la fisiografía del macizo se caracteriza por la presencia de imponentes altiplanicies o tepuis que alcanzan los 2.275 metros de altitud.
Al Norte del macizo de Guayana aparecen algunas sabanas formando extensas fajas con alturas de 400 metros que soportan una vegetación variable.
Esta región se caracteriza por presentar importantes recursos mineros entre los cuales se encuentra el hierro y la bauxita. Otro aporte importante de la región al desarrollo nacional lo constituye el potencial energético proporcionado por el río Caroní a través de la planta hidroeléctrica de Guri.
Sistema Coriano
Es un conjunto formado por serranías y valles que limitan al Sudeste con la Cordillera de Mérida; al Oeste con el Lago de Maracaibo y su llanura septentrional y el golfo de Venezuela y al este con la Cordillera de la Costa. El relieve en esta zona es poco elevado, con altitudes entre 500 y 1.700 m.
En el sistema montañoso Falcón-Lara se distinguen las serranías siguientes: Sierra de San Luis, Sierra de Buena Vista y Sierra de Baragua. Las porciones costeras comprenden las llanuras de la costa norte.
La Península de Paraguaná está constituida por una isla unida al continente por el Itsmo de los Médanos. Este se caracteriza por la presencia de grandes depósitos de arena, con alguna vegetación xerofítica, que constituyen los médanos o dunas.
Llanura Deltaica
Es una extensión de 32.000 km.. cuadrados que está situada al Este del país entre los Llanos bajos de Monagas, el Macizo Guayanés y el Océano Atlántico.
Es una región que se encuentra en proceso de consolidación de escasa altura y poco desnivel, por lo cual se encuentra frecuentemente inundada e invadida por las mareas en las cercanías del mar, con abundancia de lagunas, ciénagas, numerosas islas e innumerables brazos y caños.
 

FAUNA

En nuestra geografía existen más especies de aves -unas 1.300- que en todo el hemisferio septentrional y tan sólo los peces de los Llanos, que suman unas 800 especies, superan en número a todo lo conocido en América del Norte.
En el desarrollo y mantenimiento de la diversidad biológica de nuestro país, al igual que en todas las zonas tropicales del mundo, los bosque húmedos juegan un papel esencial. En Venezuela estos bosques húmedos albergan grandes mamíferos como venados, dantas, tigres, onzas, cunaguaros, perezas, osos hormigueros, así como una gran variedad de murciélagos, roedores, aves, reptiles y anfibios.
Vertebrados
La fauna de vertebrados en Venezuela es un subconjunto representativo de la fauna neotropical. Abarca unas 2.120 especies de vertebrados terrestres y 1.000 de peces de aguas continentales, y, como tal, es una de las más ricas en el mundo. Las cifras sobre el número de especies son tentativas porque continuamente se detectan nuevas especies o se comprueba que algunas formas descritas como distintas conforman una sola especie.
La riqueza de esta fauna se debe a la gran diversidad de climas, gradientes altitudinales, ecosistemas y hábitats que ofrece la geografía venezolana, así como a la ubicación del territorio nacional en el área de influencia de la fauna centroamericana, andina, antillana, guayanesa y amazónica.
Mamíferos
La mastofauna venezolana abarca 306 especies terrestres y 21 acuáticas, de las cuales 14 son endémicas del país. En total, hay 11 órdenes y 45 familias. La mayoría de las especies se distribuye ampliamente en el neotrópico y en el país, conformando la esencia de la fauna nacional.
Los marsupiales venezolanos (orden Marsupialia) de la familia Didelphidae, 22 en total, incluyen el rabipelado (Didelpbis marsupialis, D. albiventris), el perrito de agua (Cbironectes minimus) y un elenco de especies de menor porte, llamadas comadrejas, de distribución amplia, como Marmosa robinsoni y Monodelpbis brevicaudata, o restringida. El orden Xenarthra es el más peculiar de la fauna neotropical. Presenta en el país 5 especies de armadillos o cachicamos, familia Dasypodidae, 4 de osos hormigueros (Myrmecophagidae), las perezas de tres dedos (Bradypodidae) y de dos dedos (Choloepidae). Los más conocidos son el cachicamo montañero (Dasypus novemcinctus), por su vasta distribución y relativa abundancia, y el oso palmero (Myrmecopbaga tridacty/a), la cuspa (Prlodontes maximus) y las perezas, por su tamaño y su peculiar apariencia.
Los murciélagos (orden Chiroptera) conforman el taxón más diverso del país, abarcando casi la mitad de la mastofauna. Hay 7 familias insectívoras, 4 de ellas exclusivas del neotrópico (Mormoopidae, Natalidae, Furipteridae, Thyropteridae). La familia Noctilonidae incluye el peculiar murciélago pescador. Los murciélagos hematófagos o vampiros integran la familia Desmodontidae con 3 especies. Aproximadamente la mitad de los murciélagos del país pertenece a la familia Phyllostomidae (murciélagos con hoja nasal), en la cual predominan los frugívoros y polinizadores, aunque incluye también insectívoros y hasta carnívoros; por ejemplo, Vampyrllm spectrum, el murciélago más grande de América. Los frugívoros como Arlibells jamaicensis, Caroltia perspicillala y Sturnira lilum figuran entre los murciélagos más comunes del país. Hay 12 especies de monos (orden Primates, familia Cebidae). Los más conocidos son el araguato (Alouatta seniculus) y el mono capuchino (Cebus nigrivitatus) por su amplia distribución, mientras que la mayoría de los otros están restringidos al sur del Orinoco.
El orden Carnívora incluye el perro de monte y los zorros (familia Canidae, 2 especies), el oso frontino (Tremarctos ornatus), que es el único oso verdadero del neotrópico, y la familia Procyonidae, con el zorro cangrejero o mapache (procyon cancrivorus), los coatíes y el cuchicuchi. Abarca también el mapurite (Conepatus semistriastus) y mustélidos terrestres (familia Mustelidae) como el hurón, o zorro camasita (Galictis vittata), y el zorro guache (Eira barbara) , y acuáticos como la nutria (Lontra /ongicaudis) y el perro-de-agua de la cuenca del Orinoco (Pteronura brasiliensis) éste último es el mustélido más grande del mundo. '; Asimismo, hay 6 especies de gatos (familia Felidae): el jaguar o tigre americano (panthera anca), 3 félidos pintados de menor porte (Leopardus pardalis, I. tigrinus y I. wiedii) conocidos como cunaguaros o tigrillos, el puma (Puma concolor) y la onza (Herpailurus yagouaroundi). El zorro Cerdocyon thous es el carnívoro más común del país. Los ungulados nativos de Venezuela son muy pocos La danta (Tapirus terrestris), el mamífero terrestre más corpulento del neotrópico, es el único miembro del orden Perissodactyla, En el orden Artiodactyla se destacan la familia de los báquiros o peca ríes (Tayassuidae), con el báquiro careto (Tayassu pecari) y el cinchado (Pecari tajacu) , y la familia Cervidae, que incluye el venado caramerudo (Odocoileus virginianus) y los matacanes (Mazama sp.) de cornamenta simple de los ambientes selváticos.
El extenso orden Rodentia se divide tradicionalmente en 3 subórdenes: Sciuromorpha (ardillas, 5 especies en el país), Myomorpha (roedores pequeños con aspecto de ratón, con unas 40 especies en Venezuela y con predominio de la familia Cricetidae) y Caviomorpha, que presenta en el país 7 familias típicamente neotropicales con especies ampliamente distribuidas, tales como. el chigüire (Hydrochaeris hydrochaeris, familia Hydrochaeridae), la lapa (Agouti paca, familia Agoutidae), 5 especies de picures (Dasyproctidae), los puercoespines (Erithozontidae) y los ratones espinosos silvícolas de la familia Echimyidae, que incluye la casiragua (Proechimys spp.), común en casi todas las selvas de tierras bajas del País. Los conejos sabaneros (Sylvilagusfloridanus) y de monte (S. brasiliensis) del orden Lagomorpha (familia Leporidae) constituyen otro renglón de muy amplia distribución.
Los mamíferos neta mente acuáticos del país son el manatí (orden Sirenia), los delfines, toninas y ballenas (orden Cetacea). El manatí (Trichechus manatus) habita aguas estuarinas y los grandes ríos de la cuenca del Orinoco. En esta última área su distribución se solapa con la tonina del Orinoco (Inia geoffrensis), el único cetáceo exclusivamente fluvial de Venezuela. Asimismo se han registrado unas 18 especies de delfines y ballenas en las áreas costeras del país.
Además de las especies de amplia distribución reseñadas, hay otras confinadas en ciertas áreas" geográficas del país y características de las mismas.
Aves
La avifauna de Venezuela consta de 1.300 especies con más de 2.000 subespecies, lo cual equivale a casi la mitad de todas las especies suramericanas y a casi un tercio de todas las neotropicales. De ellas, 46 son endémicas del país y 120 son migratorias (porque sólo permanecen en el país una parte del año). En Venezuela están representados 20 órdenes, 82 familias y 590 géneros de los 23 órdenes, 95 familias y 850 géneros del neotrópico. Se han señalado hasta ocho centros de endemismo en aves, y sólo la región de los Llanos y el delta del Orinoco son consideradas áreas sin endemismos. En cuanto a la distribución de las especies de aves en tipos de hábitat, unas 40 especies son exclusivamente marinas (incluyendo las estrictamente oceánicas) y 123 habitan en cuerpos de agua dulce o marino-costeros. La gran mayoría (1.137 especies) son terrestres, y de ellas, unas 350 habitan en los Llanos y el resto (unas 787) en los diversos tipos de bosques, especialmente en las áreas montañosas.
Los 20 órdenes de aves presentes en Venezuela se distribuyen en especies de forma muy variada. Así, encontramos 1 familia y 14 especies de ponchas o gallinas de monte (Finamiformes), 1 familia y 2 especies de zambullidores (Podicipediformes), 2 familias y 3 especies de petreles y golondrinas de mar (Procellariformes), 6 familias y 8 especies de Pelecaniformes (cotúas, bobas, pelícanos y otras aves pescadoras), 5 familias y 34 especies de Ciconiiformes (aves zancudas en general), 2 familias y 20 especies de Anseriformes (arucos y patos), 4 familias y 65 especies de Falconiformes (aves rapaces y carroñeras), 2 familias y 18 especies de Galliformes (perdices, pavas, guacharacas y paujíes), 5 familias y 24 especies de Gruiformes (cotaras, trompeteros, gallinetas y pollas de agua), 9 familias y 55 especies de Charadriiformes (gaviotas y aves limícolas), 1 familia y 19 especies de palomas (Columbiformes), 2 familias y 49 especies de loros y la chenchena (Psittaciformes), 1 familia y 17 especies de garrapateros y afines (Cuculiformes), 2 familias y 20 especies de lechuzas Strigiformes), 3 familias y 22 especies de Caprimulgiformes (aguaitacaminos, nictibios y el guácharo), 2 familias y 113 especies de vencejos y tucusitos (Apodiformes), 1 familia y 10 especies de sorocuaces (Trogoniformes), 2 familias y 6 especies de Coraciiformes (martinpescadores y el pájaro león), 5 familias y 72 especies de Piciformes (barranqueros, juanbobos, tucanes y carpinteros) y 25 familias y más de 800 especies de Passeriformes. Este último orden comprende más de la mitad de las especies del país, e incluye a trepadores, hormigueros, cotingas, cristofués, golondrinas, querre-querres, cucaracheros, paraulatas, tordos, turpiales, reinitas, azulejos, canarios y muchos otros menos comunes.
Debido a que en Venezuela predominan las tierras bajas con elevaciones montañosas aisladas, no hay barreras geográficas de mucha importancia para la dispersión de las aves. Así, hay un grupo grande de especies que se pueden encontrar en casi todo el país. En los ambientes acuáticos, por ejemplo, son comunes las cotúas (Phalacrocorax olivaceus y Anhinga anhinga), la garza real (EgretIa alba), el chicuaco (Butorides striatus), el gallito-de-laguna (jacana jacana), el gallito azul Porphyrula martinica), los alcaravanes (Vanellus chilensis y Burhinus bistriatus) y los patos del género Dendrocygna. Entre las especies terrestres' están el zamuro común (Cathartes aura), el oripopo (Coragyps atratus), el gavilán habado (Buteo magnirostris) , el gavilán maromero (Elanus leucurus), la garza reznera (Bubulcus ibis), la paloma sabanera (Zenaida auriculata), la tortolita (Columbina talpacoti), el perico cara-sucia (Aratinga pertinax), el loro real (Amazona ochrocepbala), el tordo mirlo (Quiscalus lugubris), el turpial (Icterus icterus), los garrapateros (Crotophaga sp), la pavita hormiguera (Thamnophilus doliatus), la tangara monjita (Tangara cayana), el azulejo común (Thraupis episcopus), la reinita (Coerebaflaveola),. el cristofué (Pitangus Sulphuratus), el cucarachero (Troglodytes aedon), los semilleros Sporophila y los canarios Sicalis.
Reptiles
En Venezuela se encuentran 254 especies de reptiles distribuidas en 3 órdenes, 22 familias y 105 géneros. Las tortugas (orden Testudines) de Venezuela comprenden 7 familias con un total de 21 especies, de las cuales 14 son dulceacuícolas, 5 marinas y 2 terrestres. Las más difundidas en el país son el morrocoy sabanero (Geochelone carbonaria) y el pecho quebrado (Kinosternon scorpioides). El orden pantropical Crocodylia abarca el caimán de la costa (Crocodylus acutus) y del Orinoco (C. intermedius), de la familia Crocodylidae, y tres especies de babas o babillas (familia Alligatoridae), de las cuales la más común es la baba (Caimán crocodylus). El resto de nuestros reptiles forma parte del orden Squamata, dividido en tres subórdenes: Amphisbaenia (morronas o -culebras de dos cabezas-), con 5 especies en el país; La- certilia (lagartos), con unas 90 especies, y Serpentes u ofidios, con 8 familias y 133 especies. Entre los ofidios (serpientes o culebras) de amplia distribución en Venezuela se encuentran la tragavenado (Boa constrictor), la boa tornasol (Epicrates cenchria) , la culebra-de-agua o anaconda (Eunecles murínus), la culebra-machete o lora (Cbironius carinatus), la tuqui o ratonera (Clelia clelia) , la rabo-amarillo (Drymarchon corais) , la bejuquilla (lmantocles cencboa), la reinita (Leimadophis melanotus), la falsa mapanare (Leptodeira annulata), la verdegallo (Leptophis abaetulla), la sabanera (Masticodryas bifossatus, M. boddaerti y M. pleet), la bejuca (Oxybelis aeneus), la excavadora (Phimopbis guianensis), la falsa coral (Pseudoboa neuwiedit) , la caracolera (Sibon nebulata), la tigra cazadora (Spilotes pullatus), la sapa (Xenodon severos), la coral (Micrurus isozonicus), las mapanares (Botbrops atrox, en el sur y el oriente, y.B. colombiensis y B. lansbergii, al norte y al occidente), la cascabel (Crotalus durssus) y la cuaima- piña (Lacbesis muta) en el sur y el oriente. Entre los lagartos ampliamente distribuidos se distinguen sobre todos la lisa (Mabuya bistríata, familia Scincidae), los largarrabos Tbecadactylus rapicauda y Hemidactylus palaicbtbus (familia Gekkonidae) y numerosos lagartos de la familia Iguanidae (el llamado camaleón Polycbrus marmoratus, el tuqueque sabanero Tropidurus torquatus, el cangasapo Plica plica, lagartijas arborícolas del género Anolis y la iguana (Iguana iguana). Asimismo son abundantes los lagartos conocidos como guaricongos (Cnemidopborus lemniscatus), matos (Ameiva ameiva) y mato real (Tupinambis teguixin). Este último, por cierto, es el segundo en tamaño entre los lagartos del país y pertenece a la familia Teiidae, la más diversificada de la región neotropical.
Anfibios
En Venezuela se encuentran representantes de tres órdenes de anfibios: Anura (ranas y sapos), Caudata (salamandras) y Gymnophiona (.culebras de dos cabezas.). Por otra parte, han reportado en total 214 especies de anfibios distribuidos en 16 familias y 42 géneros, pero los anuros son los más comunes y diversos, con 9 familias, 35 géneros y 202 especies. El orden Anura o Salientia es muy diverso y ha ocupado virtualmente todos los ambientes acuáticos y de tierra firme del país. Sin embargo, este grupo es menos conocido que el de las aves o los mamíferos, tanto en su taxonimia como en su distribución geográfica. Hasta el presente, se ha propuesto que casi la mitad de las ranas y sapos presentes en Venezuela (unas 100 especies) son endémicas del país, lo cual confiere a este grupo el mayor índice de endemismos entre los vertebrados. Los géneros con mayor número de especies endémicas son Centrolenella (14 spp), Colostbetus (22 spp), Hyla (15 spp) y Eleutberodactylus (26 spp). Por otra parte, se encuentran géneros como Leptodactylus, con 24 especies descritas y de amplia distribución en el país, pero sin endemismos.
Peces
Entre los peces tenemos una gran diversidad faunística que podría llegar a las 3.000 especies marinas, estuarinas y de agua dulce. Las especies marinas y estuarinas son típicas de la región del mar Caribe, destacándose entre ellas tiburones como las tintoreras y cornúas, y los cazones y tiburones-ballena incluidos en el orden Squaliformes. Otros peces cartilaginosos son las rayas, mantas y chuchos clasificados en el orden Rajiformes. También entre los peces marinos destacan por su importancia económica las sardinas y arenques {orden Clupeiformes), y los pargos, meros, atunes y peces-vela (orden Perciformes). A pesar de la gran diversidad dé nuestra fauna marina, no es común encontrar especies endémicas de Venezuela.
Los peces continentales (peces de agua dulce) representan aproximadamente una tercera parte de las especies conocidas para la región neotropical (aproximadamente 1.000 especies). Entre ellas destacan los pertenecientes al superorden Ostariophysi, el cual incluye a los .peces eléctricos. (suborden Gymnotoidei), los .bagres. (suborden Siluroidei) y los carácidos, caribes, sardinitas y neones, y otros del orden Characiformes. Entre ellos existe una gran cantidad de especies endémicas de Venezuela. Entre los bagres destacan algunos de importancia comercial como los gigantes valentones o laulau (Bracbyplatystoma spp.), los rayaos (pseudoplatystoma spp.) y el cajaro (Pbractocepbalus bemiliopterus). Entre los peces eléctricos destacan los tembladores (Electropborus electricus) , que han sido reportados desde las Crónicas de Indias. Estos peces tienen la peculiaridad de emitir ondas eléctricas hasta de 500 voltios. Entre los miembros del orden Characiformes se encuentran los famosos caribes, de hábitos depredadores, aunque recientemente se ha descubierto que existen especies frugívoras. Además de los caribes, este grupo incluye las famosas cachamas, morocotos, palometas, coporos y guavinas, todos ellos de importancia económica. Por otro lado, dentro de los Characiformes se encuentra una gran cantidad de peces minúsculos, de tonalidades y colores metálicos, incluidos bajo el nombre común de neones o tetras, de gran importancia en la acuariofilia. No podemos terminar con los peces dulceacuícolas sin mencionar a los pavones (orden Perciformes), especies deportivas por excelencia y ampliamente conocidas en el mundo. Venezuela posee al menos tres especies endémicas, entre ellas el famoso pavón-estrella (Cicbla orinocensis) y el pavón.;mariposa o de banda (Cicbla intermedia).

FLORA

De los 916.445 km2 de superficie presentes en el país, según el último censo realizado por el Ministerio del Ambiente y los Recursos Naturales Renovables, y hasta hace pocos años, a través de imágenes de satélite por radar, se calculó que alrededor del 40%, de esta superficie corresponde a zonas boscosas; calificándose como fuertemente selváticos a los estados Bolívar, Amazonas y Delta Amacuro, con un 75% de área boscosa. Los estados con baja proporción boscosa, es decir, con menos del 25% del área bajo selva, son Apure, Cojedes, Monagas y Anzoátegui en los Llanos; y Carabobo, Lara y Nueva Esparta en el centro y el norte de la República. Los demás estados tienen una proporción hoscosa moderada. Es importante señalar que estos datos van cambiando de un año a otro y que de un nuevo estudio autorizado pueden resultar áreas boscosas de menor extensión.
Cuando examinamos las formaciones y bosques de Venezuela, nos damos cuenta de que hay varios tipos de bosque. Algunos bosques son verdes durante todo el año, otros lo son sólo parte del año; algunos están compuestos de árboles gigantes con tres o más estratos de árboles pequeños, mientras que otros están formados por árboles enanos solamente. Por otra parte, algunos bosques tienen sus árboles cubiertos densamente con epífitas de todas clases, tales como orquídeas, bromelias, helechos, musgos, etc., que cuelgan de los troncos o ramas de los árboles; pero otros, en cambio, poseen pocas o ninguna epífita. Además, algunos bosques contienen muchas trepadoras leñosas conocidas como lianas, las cuales alcanzan el tope o copa de los árboles, pero otros contienen pocas o ninguna liana.
Mientras unos bosques se caracterizan por tener árboles perennifolios, es decir, árboles que nunca pierden totalmente su follaje, otros, en cambio, pierden total o parcialmente las hojas durante la sequía. También tenemos bosques con especies de árboles y arbustos armados o predominantemente espinosos. Indudablemente, esta heterogeneidad se debe a las variaciones de los parámetros climáticos, edáficos y topográficos. Las dos condiciones climáticas más importantes e influyentes sobre la vegetación son la precipitación anual y la temperatura. Estos dos factores, generalmente, deciden la altura de los árboles de un bosque, la extensión en el tiempo durante el cual dicho bosque está permanentemente verde o sólo en forma parcial, y la riqueza o abundancia de los tipos de plantas dentro de ese bosque. Además de los parámetros climáticos, existe el factor edáfico, o tipo de suelo, que determina una estrecha relación entre el tipo de bosque 6 de vegetación y los tipos de suelo donde se desarrollan. Esto es evidente en el caso de la formación conocida como manglar, distribuida en espacios y áreas de influencia de origen marino, donde la concentración de sales en el suelo sirve para seleccionar en forma drástica a todas aquellas especies incapaces de vivir en estos ambientes, dando por resultado que el manglar sea una formación boscosa bastante homogénea, constituida básicamente por cuatro especies de árboles.
Debido a la complejidad antes mencionada, los botánicos y ecólogos tienen diversas opiniones y conceptos con respecto a los tipos de bosques. En Venezuela contamos varias clasificaciones y mapas de vegetación de nuestros bosques; por ejemplo, las clasificaciones de Henri Pittier, Leslie Holdridge y Julian Steyermark, y los mapas de vegetación de Francisco Tamayo, Kurt Hueck y Leslie Holdridge, de Otto Huber y Clara Alarcón.
Las selvas siempre verdes son formaciones boscosas que reciben una precipitación anual entre 1.700 y 3.800 mm, aunque en algunas partes puede descender hasta los 1.500 mm y en las partes más altas de los Andes puede variar entre 590 y 780 mm. Las selvas siempre verdes se desarrollan en regiones de tierra caliente y en altitudes bajas entre 0 y 400 m, donde son conocidas como "selvas pluviales o higrófilas"; también se encuentran en altitudes entre los 500 y 3.500 msnm, donde son conocidas como "selvas nubladas" debido a la condensación de nubes que ocurre en esas áreas; o suelen encontrarse en tierra fría, con alturas hasta 4.200 msnm, para constituir el llamado "bosque altoandino paramero".
Selvas Pluviales o Higrófilas
Conocidas también con el nombre de bosques húmedos tropicales, se desarrollan en regiones de alta temperatura, y por ello se les llama macrotérmicos, aunque también son higrófilos a causa de su ambiente, muy. húmedo. La temperatura anual promedio de estos sitios es de 26-28° C, generalmente en altitudes desde el nivel del mar hasta 400 msnm, combinada con precipitaciones de 1.800 mm, o más, y distribuida durante todo o la mayor parte del año. Este tipo de selva se encuentra representada en Venezuela en el estado Delta Amacuro, la selva de Guatopo en el estado Miranda, la parte suroccidental del estado Zulia y la mayor parte de los estados Bolívar y Amazonas, y sus árboles alcanzan alturas de 40-50 m. El bosque posee tres o más estratos donde los árboles más pequeños ocupan los espacios entre los árboles más altos, proveyendo una densa sombra y una alta humedad.
En estos bosques habita una gran diversidad de especies arbóreas, arbustivas y trepadoras leñosas. En los árboles se asienta una gran variedad de plantas epífitas, como orquídeas, bromelias, aráceas, helechos, peperomias, musgos y hepáticas. Los árboles grandes no poseen raíces profundas, y usualmente desarrollan amplias extensiones laminares, a manera de contrafuertes, que irradian en todos los sentidos desde su base, como en algunas especies de Matapalo (Ficus), y en algunas palmas (Iriartea y Socratea) y Guttiferae (Tovomita y Clusia).
Selvas Nubladas
Este tipo de bosque, algunas veces denominado selva subtropical y selva pluvial alta, se desarrolla en ambientes de temperaturas moderadas o intermedias, donde entonces se le llama mesotérmico. A estas selvas también se las denomina higrófilas u ombrófilas por su ambiente húmedo. En la cordillera de la Costa, la selva nublada se presenta entre los 700 y los 2.500 mi en los Andes, generalmente, desde los 2.000 hasta los 3.000 msnm; en las tierras altas de Guayana, entre los 1.000 y los 2.500 msnm. Normalmente, sus límites de temperatura media anual están comprendidos entre 18 y 24° C, aunque en las partes frías de la cordillera de la Costa la temperatura mínima puede llegar a 4-6° C, mientras en la cordillera de los Andes las temperaturas mínimas pueden llegar a 0° C. La precipitación promedio anual varía considerablemente según la zona; así, en ciertas partes de los Andes y en tierras altas de Guayana están entre 2.000-3.800 mm; en la cordillera de la Costa, entre 1.500-2.200 mm; y en la zona más alta de los Andes puede alcanzar sólo 550-780 mm.
Las nubes y la neblina rodean diariamente y durante varias horas la selva nublada, originándose por las corrientes ascendentes de aire calentado por el sol a nivel del mar. Debido a este fenómeno, es difícil distinguir las formas de las hojas y las flores de los árboles altos, así como las trepadoras altas y las plantas epífitas ubicadas entre las ramas superiores. Este ambiente produce una vegetación muy rica y característica, con muchas especies arbóreas. El número de especies presentes en un bosque nublado es usualmente menor que el encontrado en un bosque pluvial. Los árboles alcanzan alturas entre 30-40 m de alto, pero en promedio son más bajos que los del bosque pluvial, y además, hay menos estratos debajo de los árboles altos. Aun cuando están presentes las trepadoras leñosas, son mucho menos frecuentes que en la selva pluvial; sin embargo, la vegetación epífita, mucho más desarrollada y diversificada, está representada por orquídeas, bromelias, aráceas, helechos, peperomias, musgos y hepáticas. Son también abundantes los helechos arborescentes. El 'suelo es usualmente húmedo y muy rico en materia orgánica. Entre las palmas indicadoras de este tipo de bosque se reportan especies pertenecientes a los géneros: Euterpe, Oenocarpus, Ceroxylon, Geonoma, Catoblastus, Chamaedorea y Dictyocaryum; como Gimnospermas representativas tenemos especies del género Podocarpus
Bosques Parameros
Este tipo de bosque se presenta por encima de las selvas nubladas, y solamente en las partes altas del estado Mérida. Este bosque también es denominado bosque altoandino paramero y se extiende en una forma muy irregular y frecuentemente interrumpido en una faja altitudinal comprendida entre los 2.980 y los 4.200 msnm, donde la temperatura promedio varía entre 2-11,5° C, encontrándose hielo y temperaturas por debajo de 0° C durante todos los meses del año; la precipitación media anual varía entre 650-700 mm. Los árboles propios de este tipo de bosque alcanzan alturas de 3-8 m, siendo dominados por el Coloradito, Polylepis sericea, de la familia Rosaceae. Esta especie puede formar colonias puras o estar entremezclada con otras especies.
Tales bosques de Polylepis, situados en medio de la vegetación de páramo, son considerados por algunos investigadores como representantes de colonias relícticas de condiciones climáticas previas, cuando el clima era más frío.
Selvas Tropófilas
Estos bosques también se conocen como bosques deciduos, secos, caducifolios o veraneros, debido a la caída de las hojas durante el período de sequía. Ellos se encuentran en regiones calientes, con precipitaciones anuales entre 1.000 y 2.500 mm y temperatura promedio de 25-28° C. Durante la estación seca, comprendida entre noviembre o diciembre hasta abril, la gran mayoría de los árboles ha perdido sus hojas, comenzando la floración y fructificación de muchas de sus especies; pero durante el período lluvioso, generalmente comenzando en abril o mayo, retoñan de nuevo y el bosque se torna completamente verde, mostrando su exuberante follaje y la escasez de flores de los árboles constituyentes. Los bosques de las selvas tropófilas cubren extensas superficies en las partes bajas de los llanos de los estados Apure, Barinas, Portuguesa, Guárico, Cojedes, Anzoátegui, Monagas, Yaracuy y Falcón. Ocupan también grandes extensiones de terreno en la parte norte de Guayana, al oeste del estado Amazonas y en grandes zonas del centro del estado Zulia y del norte del estado Trujillo. Se extienden desde el nivel del mar hasta 1.000 m.
Bosques de Galería
Este tipo de bosque se desarrolla a lo largo de los ríos .y varía en anchura y extensión, estando asociado con las sabanas llaneras. Algunos botánicos ubican este tipo de bosque dentro del concepto de selva tropófila, mientras que otros lo consideran dentro de la vegetación de los Llanos.
Se ha generalizado la expresión bosque de galería para designar aquellas formaciones boscosas que corren a lo largo de los ríos llaneros e interrumpen la continuidad de la sabana.
En los llanos orientales, por ejemplo, el bosque de galería está nítidamente delimitado por la sabana abierta de suelos arenosos. En cambio, en los llanos occidentales es casi imposible hablar de bosque de galería, debido a lo extenso de las formaciones boscosas allí presentes. En el bajo llano de los estados Apure y Barinas y de la parte sur de Guárico, es bastante pronunciada la formación del bosque de galería, diferenciándose claramente de los esteros y sitios innundables de esta parte del Llano. Los factores climáticos predominantes en estos bosques son los característicos de la región llanera: un clima biestacional típico, períodos de lluvia y sequía muy marcados, estación seca comprendida entre los meses de diciembre y abril, época lluviosa entre mayo y noviembre, y máximo de lluvias durante los meses julio / agosto. En general, la vegetación del bosque de galería se comporta como una típica vegetación tropófila, desprendiéndose del follaje durante la época seca y apareciendo con ,gran profusión durante los períodos de lluvia.
Bosques Xerófilos
Se desarrollan en regiones donde la precipitación anual es inferior a los 1,000 mm y las altitudes van desde el nivel del mar hasta los 1,500 msnm, con variaciones de la temperatura entre 23-29° C, aunque en los Andes puede llegar a los 18° C. Se extienden por la zona norte y costanera del país, penetrando en el interior de los estados Falcón, Lara y Anzoátegui, Se distinguen dos tipos principales: los espinares y los cardonales.
Espinares
Son bosques semisecos, llamados también chaparrales y cujizales, con árboles cuya altura varía entre 8 y 15 m, y que presentan un aspecto de árboles pequeños y vegetación esparcida. La precipitación anual varía entre 800 y 1,000 mm. Esta vegetación se encuentra distribuida en la parte norte y costanera del país, principalmente en el estado Falcón, penetrando al estado Lara; en la región occidental del lago de Maracaibo; alrededor de Cariaco, al sur de Barcelona, en el estado Anzoátegui; y erala península de Paria e islas cercanas a la costa.
Cardonales
Corresponden a bosques secos donde el principal constituyente son los llamados cardones y tunas. Están distribuidos en algunas zonas de los estados Lara y Falcón, en las penínsulas de Paria y La Guajira, en algunas zonas de la isla de Margarita y en algunos valles de las montañas andinas, alrededor de Chama, Motatán y Ureña. Reciben una precipitación anual inferior a los 600 mm, con una estación seca que dura de 7 a 10 meses.
Manglares
Constituyen bosques especiales en las zonas costera s del norte y el oriente del país. Se distribuyen en las desembocaduras de los grandes ríos que surten el Golfo Triste, el golfo de Cariaco, las lagunas de Píritu, Unare, Tacarigua y Carenero, la costa de los estados Carabobo y Falcón hasta Chichiriviche, alrededor del lago de Maracaibo y en el delta del Orinoco. Los manglares generalmente aparecen en regiones de abundante precipitación anual, pero también se encuentran en áreas de gran aridez. Las especies de estos bosques retienen sus hojas durante todo el año y son denominadas siempre verdes. Los suelos contienen altas concentraciones salinas por estar mezclados con agua marina. Los árboles forman colonias impenetrables, densas, con raíces aéreas descendentes hasta el agua, que ayudan a la acumulación y formación de suelo. Las especies constituyentes de la formación manglar pueden alcanzar alturas de hasta 25 m, pero generalmente son más pequeñas.
Areas Terrestres no Boscosas
Páramos
Son formaciones características de las montañas andinas, desde el estado Táchira hasta los límites con el estado Lara. Se pueden encontrar a 1.700 msnm en el páramo del Morro, en el estado Mérida, pero son más bien propias de altitudes comprendidas entre los 3.000 y los 4.700 m. Áreas con vegetación parecida a la de los páramos se encuentran en las regiones más altas de la cordillera de la Costa, en el cerro Turumiquire del estado Sucre y en partes del Distrito Federal, como el cerro Naiguatá en el parque nacional El Ávila. La temperatura media anual de los páramos es de 5° C o menos, y la formación de hielo, con temperaturas por debajo de 0° C, ocurre durante todo el año. La precipitación anual es baja, con un promedio de 600 mm por año. Los páramos existen bajo condiciones ambientales de intenso frío y poca precipitación, exhibiendo un aspecto xerofítico o desértico; y suelen presentar un color acentuada mente grisáceo, debido a la abundancia de los llamados frailejones. Espeletia spp, cuyas hojas densamente pilosas y sedosas tienen este color grisáceo o de ceniza, aunque también hay una gran variedad de especies con flores de colores llamativos. Para resistir el frío y la' sequedad, las hojas de las plantas parameras son pequeñas y reducidas o densamente cubiertas con un tomento sedoso semejante a la lana.
Sabanas
Están representadas por tierras cubiertas de gramíneas, donde pueden aparecer plantas arbóreas en forma esporádica. La mayor parte de las sabanas ocupan la región llanera, que comprende los estados Apure, Barinas, Portuguesa, Cojedes, Guárico, Anzoátegui y Monagas. También se pueden encontrar sabanas en los estados Bolívar, Sucre, Zulia, Aragua y Miranda y en el Distrito Federal. Las tres Cuartas partes de los llanos venezolanos están representadas por vegetación de sabana; la cuarta parte restante está ocupada, en cambio, por bosques tropófilos, de galería, morichales, matas. y palmares.
El clima de la región llanera se presenta con una temporada de sequía entre noviembre y abril, y un período de lluvia entre mayo y septiembre; con una precipitación anual de 1.000-2.000 mm. La temperatura media anual está entre 26 y 28° C. Los vientos predominantes son los alisios y la altitud varía entre 50 y 300 msnm. Los factores edáficos son muy importantes en la determinación de las sabanas; asimismo el fuego ha sido relacionado con el mantenimiento de la vegetación de sabana. En los Llanos se distinguen tres tipos de acuerdo con su composición florística: sabanas de Trachypogon, sabanas de banco, bajíos y esteros, y sabanas de Paspalum fasciculatum.
Sabanas de Trachypogon
Cubren una amplia extensión de la región llanera y se encuentran en los llanos orientales y el Apure meridional. Están dominadas por tres especies de gramíneas; Trachypogon montufart, Trachypogon plumosus y Trachypogon vestitus, aunque pueden estar asociadas a otras especies de gramíneas, algunas cyperaceas y a gran variedad de hierbas y sufrútices donde predominan las leguminosas. Los suelos contienen un alto porcentaje de arena; son pobres en nutrientes y de pH ácido. El terreno tiene buen drenaje, de manera que durante los meses lluviosos no se cubren de agua.
Los chaparra les se encuentran en algunas zonas de Anzoátegui, Guárico y Cojedes, y en el piedemonte de la cordillera de los Andes.
Las sabanas de Trachypogon inarholadas se encuentran al sur de los llanos de Monagas, al sur-este de Anzoátegui y al sur de Apure. Son sabanas de gran amplitud, con ríos separados por distancias considerables y de suelos arenosos profundos, donde pueden aparecer especies arbóreas de los chaparrales aun cuando permanecen pequeñas. La zona entre los ríos Guárico y Manapire representa la transición entre los llanos occidentales y los orientales, caracterizados por sabanas de bancos, bajíos y esteros, y sabanas de Trachypogon, respectivamente.
Sabanas de Bancos, Bajíos y Esteros
Se encuentran distribuidas en el alto Apure, Barinas, Guárico, Portuguesa y Cojedes. Presentan una topografía de altos y bajos que produce diferenciaciones fisonómicas, florísticas y edáficas propias, además de diferentes niveles de inundación durante el período de lluvias. Los bancos son sitios altos que no se inundan durante los meses lluviosos; su vegetación de gramíneas tiene un porte de mediano a bajo y está constituida por hierbas apetecibles por el ganad.
Los esteros son sitios de estas sabanas que se inundan de tal manera, que se pueden navegar con canoas o curiaras. Tienen suelos de textura pesada. El estero cambia completamente su fisionomía durante el año: en sequía presenta un terreno seco y una vegetación graminosa baja, y en los meses lluviosos se transforma en una laguna con abundancia de plantas
Los esteros se anegan como consecuencia del desbordamiento de los ríos, mientras que los bajíos se forman por el agua de lluvias. En los bajíos y esteros crecen varias plantas espinosas, las cuales muchas veces forman colonias que desvalorizan el pastizal.
Morichales
Corresponden a sabanas de suelos inundables, dominadas fisonómicamente por la palma Moriche, Mauritia flexuosa. En los Llanos, frecuentemente, se encuentran morichales distribuidos al norte del Orinoco, en los estados Apure, Guárico, Anzoátegui y Monagas, desarrollándose a lo largo de los manantiales. También se desarrollan morichales al sur del Orinoco, en los estados Bolívar y Amazonas. Los suelos de los morichales son siempre húmedos y poseen una flora característica asociada con ellos y no localizable en otros lugares de la sabana.
Palmares
Los palmares son sabanas de suelos inundables donde domina la Palma Llanera, Copernicia tectorum. Se distribuyen en Venezuela en grandes áreas de los Llanos, en el estado Guárico y en algunas regiones de los estados Bolívar, Anzoátegui, Sucre y Apure. Los suelos son pesados, arcillosos, y se mantienen inundados durante la época.
Dunas
Corresponden a ambientes muy áridos, distribuidos en Venezuela en el istmo de Paraguaná, en las cercanías de Coro y La Guajira, y en algunas partes de los Llanos; tienen una temperatura media anual mayor de 25° C, y un bajo promedio anual de precipitación. Presentan una vegetación muy rala y están cubiertas temporalmente por arenas movedizas. Desde el punto de vista florístico, las dunas se caracterizan por la presencia de la especie Tournefortia gnaphalodes, Tabaco pescador, de la familia Boraginaceae, un arbusto decumbente, de hojas suculentas con pubescencia grisácea, y que forma colonias. El árbol más común en la dunas es el Cují Yaque, Prosopis jujiflora, de la familia Leguminosae. Las gramíneas Rabo de zorro, Aristida venezuelae, y Saladillo, Sporobolus virginicus, constituyen la mayor cobertura entre las plantas herbáceas.
Areas Acuáticas
Plantas acuáticas de agua dulce
Incluyen toda la vegetación desarrollada en, lagos, lagunas, ríos, estuarios, esteros, raudales y saltos. En algunos lagos y ciénagas de los paramos andinos se encuentran los helechos acuáticos Isoetes lechleri e Isoetes triquetra, Dentro de las Angiospermas se reportan a Elatina, Elatine, fasse- triana, de la familia Elatinaceae.
En los lagos y lagunas de los estados Bolívar, Guárico y Apure encontramos especies pertenecientes a los géneros Jussiaea, Canna, Mayaca, Neptunia, Eleocharis, Scirpus y Tonina.
Como representantes comunes en el Lago de Valencia se reportan especies de los géneros ValIisneria, Potamogeton, Sagittaria, Najas, Rupia, Cyperus y Typbat
Plantas Marinas
Están formadas fundamentalmente por algas marinas, principalmente feofitas, clorofitas y rodófitas
Estas plantas forman densas colonias que se mueven de manera incesante siguiendo las corrientes del mar.