INGLES,ITALIANO,FRANCES Y ALEMAN

viernes, 8 de marzo de 2013

Les influences Humanistes au cours de la période de la Réforme

Tandis que la Réforme elle‑même constituait primitivement le réveil d'un sentiment religieux authentique contre les abus de pouvoir des autorités religieuses et contre la dégradation d'un ordre social qui croulait sous les impôts et qui se trouvait sous la férule des ecclésiastiques, néanmoins, dans la plupart des cas (mais pas toujours), Dieu employa des érudits pour ouvrir le chemin. 
Luther lui‑même était un homme doté d'une grande capacité mentale — au style audacieux, puissant, intransigeant, vif et pénétrant. Auteur prolifique, il éleva la langue allemande, qui se trouvait encore sous les influences barbares, à un nouveau niveau classique, par ses exposés, y compris ceux sur les Galates, et surtout par ses traductions des Écritures à partir des langues originales. Son mouvement, qui devint l'Église luthérienne, réunit une véritable constellation d'érudits dans ses universités pour la défense de ses enseignements. Ils étaient tous inévitablement affectés dans leur éducation formelle par l'Humanisme des érudits de leur époque. 
C'est à cette époque également que le génie d'Érasme (mort en 1536) harcela les autorités papales. Ses attaques audacieuses et incisives contre les abus de pouvoir de l'église romaine, en particulier contre ses dirigeants, conduisirent au proverbe qui dit qu'il n'y avait pas de nœud que le pape pût nouer et qui ne pût être défait par Érasme. Connu comme "le Prince des Humanistes", il s'opposa néanmoins par son bon sens empreint de culture, allié à une grande instruction, aux Humanistes de son époque qui, à l'instar des scolastiques du Moyen‑Âge, plaçaient le style au‑dessus de la question et du but. Cependant, sa timidité personnelle se détache à la lumière brutale de la force et du courage de Luther. Cette période est renommée pour les débats et les écrits de controverse d'hommes tels qu'Érasme, Luther, Zwingle, Ulrich von Hutten, les philosophes de la Sorbonne, Henri VIII d'Angleterre, Sir Thomas More, John Colet et bien d'autres, qui furent tous grandement influencés par la nouvelle science — l'Humanisme. 
Nous rappelons également la grande instruction d'un grand nombre de ceux que Dieu choisit au cours de ces années de la Réforme, comme Thomas Cranmer (grandement influencé par Érasme), Michel Servet (théologien, médecin et éditeur des œuvres de Ptolémée, géographe et astronome du deuxième siècle) et Balthasar Hubmaïer (un penseur, écrivain et orateur capable). Au nombre de leurs "continuateurs" à l'esprit plus sectaire se trouvent Jean Calvin, à la grande intelligence, Fausto Socin, qui enseigna que la raison humaine était la seule base solide et véritable sur laquelle le protestantisme pouvait survivre, et bien d'autres encore. 
Néanmoins, nous reconnaissons que la véritable Église n'a inclus qu'un petit nombre de ces hommes (1 Cor. 1 : 26‑31) et que, même au nombre de ses conducteurs de tous les Âges, il s'en est trouvé un grand nombre dont l'œuvre intellectuelle est beaucoup plus humble, "des hommes illettrés et du commun" (Actes 4 : 13). Une œuvre telle que celle que Dieu effectua par l'intermédiaire de George Fox, le berger, montre de façon adéquate Sa capacité et Sa volonté d'employer chacun et tous ceux qui ont un cœur pur, transparent (Ps. 24 : 4 ; 51 : 10 ; 73 : 1), en dépit de la qualité ou de l'absence de leur érudition ("Mon fils, donne‑moi ton cœur [c.-à-d. plutôt que ta tête seule]" ; Prov. 23 : 26).
 

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