INGLES,ITALIANO,FRANCES Y ALEMAN

viernes, 8 de marzo de 2013

Les origines de l'Humanisme "chrétien"

Les origines de l'Humanisme "chrétien" 

Une attaque postérieure et vigoureuse de l'érudition classique (grecque et romaine) survint avec la mise à sac de la Constantinople byzantine chrétienne (?) par une armée chrétienne (?) latine en croisade, en 1204 ap. J.‑C. Afin d'y échapper, les érudits de cet ancien siège de la philosophie aristotélicienne s'enfuirent vers l'Empire d'Occident et les universités et les monastères qui s'y trouvaient. Consciente du danger, Rome neutralisa l'influence de cette nouvelle attaque "humaniste" sur sa position en employant la philosophie aristotélicienne pour soutenir les dogmes de l'église — c'est‑à‑dire qu'elle développa un Humanisme religieux pour combattre les effets de l'Humanisme séculier. 
Un certain nombre d'apologistes et de défenseurs brillants, en particulier Thomas d'Aquin, le Dominicain, (1226‑1274), au moyen d'une approche systématique du conflit croissant entre la philosophie et l'église, élabora un compromis de grande envergure entre les deux partis, ce qui eut pour effet d'ôter le dard de la philosophie séculière, et d'établir les dogmes de l'église et l'absolutisme papal dans un nouvel ordre philosophique. D'un point de vue historique, ce mode de raisonnement est appelé "la Scolastique" et fut particulier à l'Europe. Thomas d'Aquin (considéré comme le défenseur de l'église catholique romaine) est tenu pour être le plus grand des penseurs scolastiques, et est connu, même de nos jours, comme "l'Ange des Écoles" et "le Prince des Théologiens". Il est intéressant de noter que de nombreux réformateurs antérieurs à la Réforme, tels que Marsiglio, Guillaume d'Occam, Wyclif et Wessel, reçurent une formation scolastique, et sont considérés par les historiens comme faisant partie des premiers humanistes européens. 
En cette époque de formation de la pensée, Pétrarque, le poète lyrique d'origine italienne (mort en 1374), vulgarisa, par son génie, l'érudition et la culture humaines au sein des familles et des souverains les plus puissants d'Europe qui se disputaient sa présence. Après quelques 40 années passées à Avignon, qui était alors le siège de la puissance papale, en 1353, il éprouva un tel dégoût pour la corruption de la cour papale qu'il quitta la maison confortable qu'il avait dans la région et n'y retourna jamais. En tant que patriote, poète et homme qui avait des principes élevés, ses nombreux voyages, sa grande érudition et sa modestie séduisante eurent le plus grand effet pour la propagation des premières idées humanistes de la Renaissance dans tout le "Saint" Empire romain.
 

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