INGLES,ITALIANO,FRANCES Y ALEMAN

jueves, 9 de mayo de 2013

Usages du terme Le mot

Usages du terme Le mot « libéralisme » naît sous la plume de Maine de Biran en 1818[8], il le définit comme « une doctrine favorable au développement des libertés[8]. »
De nos jours, le terme de libéralisme est utilisé dans des sens différents, plus ou moins larges, et quelquefois contradictoires. En partie à la faveur de ce flou sémantique, le libéralisme est l’objet de controverses nombreuses et souvent violentes qui résultent souvent d’un désaccord sur le sens même du terme. Si la reconnaissance et l'acceptation des aspects du libéralisme social et politique dépassent le seul courant libéral, le versant économique du libéralisme, lui, est beaucoup moins accepté (nombreuses prestations étatiques obligatoires, tentatives de contrôle de l'économie par le collectif). Certains opposants le considèrent comme une idéologie responsable de la plupart des maux du monde actuel, ou comme un courant de pensée étant aujourd'hui détourné de sa vocation d'origine, considérant que la liberté économique n'est pas automatiquement factrice de libertés individuelles pour tous les acteurs économiques.
Dans la tradition la plus ancienne, la liberté individuelle est un principe général qui s'applique à tous les domaines de la vie en société. Selon ce point de vue, c'est une erreur de séparer différentes formes de libéralisme, car toutes sont des conséquences indissociables d'un seul et même principe philosophique de liberté. Ce courant est souvent appelé « libéralisme classique » pour le distinguer des autres usages modernes du mot libéralisme.
D'autres auteurs ne voient pas le principe de liberté comme absolu et le prônent selon le domaine. Ils sont rejoints par des spécialistes qui ne s'intéressent qu'à un domaine bien précis, et qui pour cette raison évitent de parler du libéralisme en général. On distingue alors trois domaines principaux :
  • le libéralisme politique au sens étroit concerne l'organisation des droits politiques, tel est l’objet du principe de la « séparation des pouvoirs » ;
  • le libéralisme politique au sens large concerne un mouvement de sécularisation de la politique sur toute question de société comme l'indépendance de la politique vis-à-vis de la religion, de la morale, etc. ;
  • le libéralisme économique.
Bien entendu, cela n’a pourtant pas grand sens de séparer ces dimensions du libéralisme qui, historiquement autant que théoriquement, sont profondément liées parce qu'elles appartiennent fondamentalement au même mouvement de pensée et à la même vision d’ensemble de l’ordre social[9].
Les historiens des idées politiques, de leur côté, s'intéressent aux courants qui se sont réclamés du libéralisme à différentes époques et en différents lieux. Ils distinguent ainsi plus finement un grand nombre de variétés dans les courants libéraux[10]. C'est pourquoi le terme « libéralisme » recouvre aussi des réalités diverses selon les pays et leur histoire politique.
  • Aux États-Unis, on appelle liberals les sympathisants du Parti démocrate. Ce sont des progressistes à peu près équivalents aux sociaux-démocrates européens mais souvent en moins étatistes, ce qui les place à la gauche, voire à l'extrême gauche de l'échiquier politique américain : l'accent est mis sur la liberté de mœurs et les droits civils.
  • L'usage est plus nuancé en Europe, les Britanniques désignant par exemple par classical liberals les libéraux au sens propre et les Allemands par liberal les mêmes personnes. En France et en Belgique notamment, le qualificatif « libéral » sert soit à désigner une personne favorable au libéralisme économique ou au capitalisme, sans nécessairement faire référence à la philosophie libérale, soit à une personne favorable au corpus libéral.

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