— L'antique famille des sires de Gavere tire son nom de la seigneurie de Gavere, sur l'Escaut, entre Audenaarde et Gand. Elle joua, au moyen âge, un rôle considérable dans l'histoire de Flandre, prit part aux croisades, remplit les charges de grand-boutillier ou échanson, et parfois de grand veneur, auprès des comtes flamands, et compta, par ses richesses et le nombre de ses fiefs, parmi les plus puissantes maisons du pays.
Rasse ler vivait vers le milieu du X ème siècle ;
Rasse II, sire de Gavere et d'Harelbeke, châtelain d'Ypres, épousa Catherine de Cyssing et fut enterré dans l'abbaye de Saint-Pierre-lez-Gand (1036).
Il eut pour successeur Jean de Gavere, également châtelain d'Ypres, connu par sa fidélité à la cause de Robert le Frison, et sa résistance à la tyrannie de la comtesse Richilde, qui le fit décapiter à Messines (1070).
Son fils Rasse III, comte d'Everghem, prit part, avec plusieurs de ses parents, à la première croisade.
Son fils aîné Rasse IV fut mis à la tête des troupes que les Gantois envoyèrent à Bruges, pour venger la mort de Charles le Bon. Il mourut l'an 1150.
Rasse V, son successeur, contesta à Baudouin de Hainaut la possession de la ville et châtellenie d'Ath, par le motif qu'elle lui revenait, à lui, seigneur de Gavere, du chef des droits seigneuriaux de son aïeule ;ses troupes dévastèrent la contrée et une partie du comté d'Alost. Il retourna à Gavere chargé de butin. Il trépassa vers 1206 et fut inhumé dans l'abbaye de Ghislenghien.
Son fils, Rasse VI, accompagna Baudouin IX à la croisade de l'an 1200.Il porta à son apogée la fortune des seigneurs de Gavere ; mais sa carrière politique ne fut pas exempte de tergiversations. Elu capitaine par les Gantois, qui s'opposèrent à l'entrée de Ferrand (l'époux que la France avait imposé à la comtesse Jeanne de Flandre), il sut non seulement faire respecter les armes gantoises, mais assurer des avantages durables à la commune, au point de vue de 'administration intérieure.
En 1212, en haine de la France, il se mit au service du roi Jean d'Angleterre, avec son fils et d'autres chevaliers flamands. Fait prisonnier à la bataille de Bouvines, il n'obtint sa délivrance que moyennant 3.000 livres. D'autre part, en 1236, 1237 et 1238, il s'engagea à " rester fidèle " au roi de France, et à se déclarer pour lui contre Ferrand et la comtesse Jeanne, si ceux-ci n'exécutaient pas les conditions de la paix conclue avec le roi. " Afin de faire preuve de la loyauté de leurs intentions, les souverains flamands avaient, à cette dernière date — constate Emile de Borchgrave — provoqué un mouvement semblable de la part de la noblesse flamande ; mais il semble néanmoins étrange que Rasse VI fît hommage, en 1242, à Louis IX, pour une rente viagère de 80 livres parisis, que le roi lui avait donnée. " II mourut en 1244.
Rasse V il suivit l'exemple des contradictions paternelles. Dès 1217 il s'engagea à ne pas guerroyer contre le roi Philippe et contre son fils ; en 1245 il jura encore fidélité au roi de France. En 1246 il promit de se déclarer pour le roi, si la comtesse Teanne ne remplissait pas les engagements qu'elle avait contractés envers le monarque et la reine Blanche, tandis que son frère Arnould, seigneur de Mater-lez-Oudenaarde, et soixante chevaliers flamands se portaient caution, pour la comtesse, de la fidèle exécution des conventions que cette princesse avait conclues avec la France. Par contre, il prit part, en 1234, avec son frère Arnould, à l'expédition contre les Stedingiens, au pays de Brème, dirigée par le duc Henri II de Brabant. Il fut partisan de la cause des d'Avesnes. En 1252 il déclara tenir en fief de Jean d'Avesnes le château et la seigneurie de Liedekerke, et promit de ne pas faire la paix avec Marguerite, sans le consentement de son nouveau suzerain. En même temps il suivit les opérations militaires de ce dernier et tomba, le 4 juillet 1253, à la bataille de Walcheren.
Rasse VIII se trouva, en 1255, aux conférences de Péronne avec Louis IX et la comtesse de Flandre. A cette époque nous ne voyons pas seulement les frères du seigneur se rendre en pays étranger, mais Rasse lui-même aliéner, à la veille de faire un voyage à Saint-Jacques de 'Compostelle, moyennant 230 livres, la terre et seigneurie d'Akkergem-lez-Gand, ainsi que tous les droits et les justices qu'il avait dans cette terre (1274). En 1282 il vendit à l'abbaye de Saint-Bavon son comté d'Everghem ; en 1284 il conclut, avec le duc de Brabant, un arrangement en vertu duquel il promettait à ce prince de le servir une année entière, et de l'accompagner en Aragon, pour la somme de 3.000 livres tournois. Il se noya vers l'an 1300, à Gavere, dans l'Escaut, où il était tombé avec son cheval; il fut enterré dans l'église du village.
Il avait épousé, en premières noces, Béatrix de Longueval, et convola, à la mort de celle-ci, avec Béatrix de Stryen.
Sa fille, Anna ou Béatrix, issue du premier lit, hérita de ses seigneuries de Gavere, de Vinderhoute et de Meerendree, qu'elle porta dans la maison française de Lavai, par son mariage avec Guy de Montmorency. Son fils. Gauthier, né de la seconde union, continua le nom et les armes, sans en posséder les terres, et les transmit à ses descendants.
Extrait du dictionnaire de l'histoire de Belgique par Eug. De Seyn (pages 217, 218 et 219 )
LA MAISON DE GAVERE
L'illustre maison flamande des sires de Gavere ou de Gavre, qui tient son nom de sa seigneurie de Gavere sur l'Escaut, entre Gand et Audenarde, a joué un rôle considérable dans l'histoire de Flandre. On constate son existence depuis le XI ème siècle. Elle prit part avec éclat aux Croisades, reçut la charge de bouteiller de Flandre dès le XIIème siècle et compta, par ses richesses et le nombre de ses fiefs, parmi les plus puissantes du pays.
Razo de Gavere signa en 1073, avec son " pepos Ansbald " une charte de donation faite à l'abbaye de Saint-Pierre de Gand. Rasse III de Gavere épousa, en 1138, Ida ou Domison de Chièvres, la fondatrice de l'abbaye de Ghislenghien. Un autre Rasse de Gavere alla en Terre-Sainte avec Gui de Lusignan " Roy de Hierusalem, dequel on disoit qu'il estoit parent. II s'habitua outre-mer et y espousa une dame native d'Antioche, d'où sa postérité prit le nom d'Antioche " . Rasse V serait devenu seigneur de Liedekerke par son mariage avec Mathilde de Liedekerke, vicomtesse de Lembeek. ce qui fit de lui et de ses descendants des vassaux du comte de Hainaut. En 1291, Gui de Dampierre exigea, pour la première fois, l'hommage de vassalité à la Flandre de Rasse VIII. Les Gavere se sont divisés en plusieurs branches parmi lesquelles celle des Frésin-Ayseau éteinte au début du XIXème siècle, et celle des comtes de Liedekerke qui existe encore.
"La terre de Gavere fut érigée en comté par l'empereur Charles-Quint l'an 1319 et depuis par Philippe, deuxième du nom, roi d'Espagne, en principauté en faveur de Jean, comte d'Egmont . "
L'érection en comté fut faite au bénéfice de Jacques de Luxembourg et la terre de Gavere fut apportée en dot à Jean IV d'Egmont par Françoise de Luxembourg .
Rasse IV est le premier membre de la famille dont on connaisse des sceaux ; le premier du type équestre, appendu à une charte de 1166, le représentait portant un bouclier orné d un double trescheur qui a été l'écu primitif de Gavere jusqu'au XIIIème siècle . Le sceau de Rasse V était gravé, en 1197. du même emblème.
On a contesté le fait que les sires de Gavere aient jamais porté un écu d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, à la bordure engrêlée de sable mais c est là oublier l'existence du sceau scutiforme dont Jean de Gavere usait en 1279 ainsi que celui d'Arnould de Gavere, seigneur de Lens et de Liedekerke, en 1407 , qui portaient tous les deux ces armes. II n'en demeure pas moins que, dès 1182. Rasse VI avait adopté des armoiries de gueules à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés d'or qui sont sans doute celles que lui avait transmises sa mère, Ida de Chièvres. L'armorial du XIVème siècle, publié par Douet Darcq donne, en effet, ces armes au sire de Gavere. Gaillard attribue au " vicomte de Gavere " d'or au double trescheur fleurdelisé de sinople et au seigneur de Liedekerke de gueules à trois lions d'or armés et lampassés d azur.
Plusieurs communes (Laarne, Masnuy-Saint-Pierre et Ollignies) ont reçu comme armoiries l'écu d'or au lion de gueules à la bordure de sable. Gavere a adopté, de même, l'écu bordé mais chargé de trois lions, cependant que Chièvres et Liedekerke faisaient usage des armes de gueules à trois lions d'or de Gavere-LiedeKerke. Herchies et Masnuy-Saint-Jean portent les armes de gueules à trois lions d'argent de la pairie de Lens qui passa aux Gavere au début du XIV ème siècle.
Rasse ler vivait vers le milieu du X ème siècle ;
Rasse II, sire de Gavere et d'Harelbeke, châtelain d'Ypres, épousa Catherine de Cyssing et fut enterré dans l'abbaye de Saint-Pierre-lez-Gand (1036).
Il eut pour successeur Jean de Gavere, également châtelain d'Ypres, connu par sa fidélité à la cause de Robert le Frison, et sa résistance à la tyrannie de la comtesse Richilde, qui le fit décapiter à Messines (1070).
Son fils Rasse III, comte d'Everghem, prit part, avec plusieurs de ses parents, à la première croisade.
Son fils aîné Rasse IV fut mis à la tête des troupes que les Gantois envoyèrent à Bruges, pour venger la mort de Charles le Bon. Il mourut l'an 1150.
Rasse V, son successeur, contesta à Baudouin de Hainaut la possession de la ville et châtellenie d'Ath, par le motif qu'elle lui revenait, à lui, seigneur de Gavere, du chef des droits seigneuriaux de son aïeule ;ses troupes dévastèrent la contrée et une partie du comté d'Alost. Il retourna à Gavere chargé de butin. Il trépassa vers 1206 et fut inhumé dans l'abbaye de Ghislenghien.
Son fils, Rasse VI, accompagna Baudouin IX à la croisade de l'an 1200.Il porta à son apogée la fortune des seigneurs de Gavere ; mais sa carrière politique ne fut pas exempte de tergiversations. Elu capitaine par les Gantois, qui s'opposèrent à l'entrée de Ferrand (l'époux que la France avait imposé à la comtesse Jeanne de Flandre), il sut non seulement faire respecter les armes gantoises, mais assurer des avantages durables à la commune, au point de vue de 'administration intérieure.
En 1212, en haine de la France, il se mit au service du roi Jean d'Angleterre, avec son fils et d'autres chevaliers flamands. Fait prisonnier à la bataille de Bouvines, il n'obtint sa délivrance que moyennant 3.000 livres. D'autre part, en 1236, 1237 et 1238, il s'engagea à " rester fidèle " au roi de France, et à se déclarer pour lui contre Ferrand et la comtesse Jeanne, si ceux-ci n'exécutaient pas les conditions de la paix conclue avec le roi. " Afin de faire preuve de la loyauté de leurs intentions, les souverains flamands avaient, à cette dernière date — constate Emile de Borchgrave — provoqué un mouvement semblable de la part de la noblesse flamande ; mais il semble néanmoins étrange que Rasse VI fît hommage, en 1242, à Louis IX, pour une rente viagère de 80 livres parisis, que le roi lui avait donnée. " II mourut en 1244.
Rasse V il suivit l'exemple des contradictions paternelles. Dès 1217 il s'engagea à ne pas guerroyer contre le roi Philippe et contre son fils ; en 1245 il jura encore fidélité au roi de France. En 1246 il promit de se déclarer pour le roi, si la comtesse Teanne ne remplissait pas les engagements qu'elle avait contractés envers le monarque et la reine Blanche, tandis que son frère Arnould, seigneur de Mater-lez-Oudenaarde, et soixante chevaliers flamands se portaient caution, pour la comtesse, de la fidèle exécution des conventions que cette princesse avait conclues avec la France. Par contre, il prit part, en 1234, avec son frère Arnould, à l'expédition contre les Stedingiens, au pays de Brème, dirigée par le duc Henri II de Brabant. Il fut partisan de la cause des d'Avesnes. En 1252 il déclara tenir en fief de Jean d'Avesnes le château et la seigneurie de Liedekerke, et promit de ne pas faire la paix avec Marguerite, sans le consentement de son nouveau suzerain. En même temps il suivit les opérations militaires de ce dernier et tomba, le 4 juillet 1253, à la bataille de Walcheren.
Rasse VIII se trouva, en 1255, aux conférences de Péronne avec Louis IX et la comtesse de Flandre. A cette époque nous ne voyons pas seulement les frères du seigneur se rendre en pays étranger, mais Rasse lui-même aliéner, à la veille de faire un voyage à Saint-Jacques de 'Compostelle, moyennant 230 livres, la terre et seigneurie d'Akkergem-lez-Gand, ainsi que tous les droits et les justices qu'il avait dans cette terre (1274). En 1282 il vendit à l'abbaye de Saint-Bavon son comté d'Everghem ; en 1284 il conclut, avec le duc de Brabant, un arrangement en vertu duquel il promettait à ce prince de le servir une année entière, et de l'accompagner en Aragon, pour la somme de 3.000 livres tournois. Il se noya vers l'an 1300, à Gavere, dans l'Escaut, où il était tombé avec son cheval; il fut enterré dans l'église du village.
Il avait épousé, en premières noces, Béatrix de Longueval, et convola, à la mort de celle-ci, avec Béatrix de Stryen.
Sa fille, Anna ou Béatrix, issue du premier lit, hérita de ses seigneuries de Gavere, de Vinderhoute et de Meerendree, qu'elle porta dans la maison française de Lavai, par son mariage avec Guy de Montmorency. Son fils. Gauthier, né de la seconde union, continua le nom et les armes, sans en posséder les terres, et les transmit à ses descendants.
Extrait du dictionnaire de l'histoire de Belgique par Eug. De Seyn (pages 217, 218 et 219 )
LA MAISON DE GAVERE
L'illustre maison flamande des sires de Gavere ou de Gavre, qui tient son nom de sa seigneurie de Gavere sur l'Escaut, entre Gand et Audenarde, a joué un rôle considérable dans l'histoire de Flandre. On constate son existence depuis le XI ème siècle. Elle prit part avec éclat aux Croisades, reçut la charge de bouteiller de Flandre dès le XIIème siècle et compta, par ses richesses et le nombre de ses fiefs, parmi les plus puissantes du pays.
Razo de Gavere signa en 1073, avec son " pepos Ansbald " une charte de donation faite à l'abbaye de Saint-Pierre de Gand. Rasse III de Gavere épousa, en 1138, Ida ou Domison de Chièvres, la fondatrice de l'abbaye de Ghislenghien. Un autre Rasse de Gavere alla en Terre-Sainte avec Gui de Lusignan " Roy de Hierusalem, dequel on disoit qu'il estoit parent. II s'habitua outre-mer et y espousa une dame native d'Antioche, d'où sa postérité prit le nom d'Antioche " . Rasse V serait devenu seigneur de Liedekerke par son mariage avec Mathilde de Liedekerke, vicomtesse de Lembeek. ce qui fit de lui et de ses descendants des vassaux du comte de Hainaut. En 1291, Gui de Dampierre exigea, pour la première fois, l'hommage de vassalité à la Flandre de Rasse VIII. Les Gavere se sont divisés en plusieurs branches parmi lesquelles celle des Frésin-Ayseau éteinte au début du XIXème siècle, et celle des comtes de Liedekerke qui existe encore.
"La terre de Gavere fut érigée en comté par l'empereur Charles-Quint l'an 1319 et depuis par Philippe, deuxième du nom, roi d'Espagne, en principauté en faveur de Jean, comte d'Egmont . "
L'érection en comté fut faite au bénéfice de Jacques de Luxembourg et la terre de Gavere fut apportée en dot à Jean IV d'Egmont par Françoise de Luxembourg .
Rasse IV est le premier membre de la famille dont on connaisse des sceaux ; le premier du type équestre, appendu à une charte de 1166, le représentait portant un bouclier orné d un double trescheur qui a été l'écu primitif de Gavere jusqu'au XIIIème siècle . Le sceau de Rasse V était gravé, en 1197. du même emblème.
On a contesté le fait que les sires de Gavere aient jamais porté un écu d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, à la bordure engrêlée de sable mais c est là oublier l'existence du sceau scutiforme dont Jean de Gavere usait en 1279 ainsi que celui d'Arnould de Gavere, seigneur de Lens et de Liedekerke, en 1407 , qui portaient tous les deux ces armes. II n'en demeure pas moins que, dès 1182. Rasse VI avait adopté des armoiries de gueules à trois lions d'argent, armés, lampassés et couronnés d'or qui sont sans doute celles que lui avait transmises sa mère, Ida de Chièvres. L'armorial du XIVème siècle, publié par Douet Darcq donne, en effet, ces armes au sire de Gavere. Gaillard attribue au " vicomte de Gavere " d'or au double trescheur fleurdelisé de sinople et au seigneur de Liedekerke de gueules à trois lions d'or armés et lampassés d azur.
Plusieurs communes (Laarne, Masnuy-Saint-Pierre et Ollignies) ont reçu comme armoiries l'écu d'or au lion de gueules à la bordure de sable. Gavere a adopté, de même, l'écu bordé mais chargé de trois lions, cependant que Chièvres et Liedekerke faisaient usage des armes de gueules à trois lions d'or de Gavere-LiedeKerke. Herchies et Masnuy-Saint-Jean portent les armes de gueules à trois lions d'argent de la pairie de Lens qui passa aux Gavere au début du XIV ème siècle.
Son suelos jóvenes, con historia pedogenética muy corta, característicos de zonas de aluvión, valles de inundación, rellenos de erosión, zonas de dunas y pendientes muy acentuadas con fuerte erosión. Los subórdenes más frecuentes son:
Suelos mineralizados de origen reciente. Son procesos pedogenéticos que segregan sesquióxidos forman estructuras y originan movimientos de CO3Ca. Los subsuelos son habitualmente mal drenados.
Son suelos de moderado desarrollo, livianos en superficie, con acumulación de arcilla en el subsuelo, frecuentemente salinos.
En este sistema montañoso se destacan las cumbres máximas del relieve venezolano. Constituye una prolongación de los Andes Colombianos, los cuales al llegar al Nudo de Pamplona (Colombia) se bifurcan en dos cadenas: La Sierra de Perijá y la Cordillera de Mérida o de los Andes venezolanos. La Cordillera de los Andes penetra en Venezuela por la depresión del Táchira, desde donde se extiende hasta el estado Lara. En su centro se encuentra longitudinalmente dividida por los ríos Chama y Motatán que corren en direcciones opuestas desde sus mayores altitudes.
Son extensas superficies de relieve casi plano, ubicadas al centro del país, cuyas alturas oscilan entre los 500 y 200 metros sobre el nivel del mar.
Esta unidad fisiográfica se extiende sobre gran parte de los Estados Bolívar y Amazonas en un área de 423.000 km.. cuadrados, que constituyen el 45% de la superficie total de Venezuela. El escudo Guayanés está constituido por una de las más antiguas formaciones geológicas del mundo.
Es un conjunto formado por serranías y valles que limitan al Sudeste con la Cordillera de Mérida; al Oeste con el Lago de Maracaibo y su llanura septentrional y el golfo de Venezuela y al este con la Cordillera de la Costa. El relieve en esta zona es poco elevado, con altitudes entre 500 y 1.700 m.
La mastofauna venezolana abarca 306 especies terrestres y 21 acuáticas, de las cuales 14 son endémicas del país. En total, hay 11 órdenes y 45 familias. La mayoría de las especies se distribuye ampliamente en el neotrópico y en el país, conformando la esencia de la fauna nacional.
Los murciélagos (orden Chiroptera) conforman el taxón más diverso del país, abarcando casi la mitad de la mastofauna. Hay 7 familias insectívoras, 4 de ellas exclusivas del neotrópico (Mormoopidae, Natalidae, Furipteridae, Thyropteridae). La familia Noctilonidae incluye el peculiar murciélago pescador. Los murciélagos hematófagos o vampiros integran la familia Desmodontidae con 3 especies. Aproximadamente la mitad de los murciélagos del país pertenece a la familia Phyllostomidae (murciélagos con hoja nasal), en la cual predominan los frugívoros y polinizadores, aunque incluye también insectívoros y hasta carnívoros; por ejemplo, Vampyrllm spectrum, el murciélago más grande de América. Los frugívoros como Arlibells jamaicensis, Caroltia perspicillala y Sturnira lilum figuran entre los murciélagos más comunes del país. Hay 12 especies de monos (orden Primates, familia Cebidae). Los más conocidos son el araguato (Alouatta seniculus) y el mono capuchino (Cebus nigrivitatus) por su amplia distribución, mientras que la mayoría de los otros están restringidos al sur del Orinoco.
El orden Carnívora incluye el perro de monte y los zorros (familia Canidae, 2 especies), el oso frontino (Tremarctos ornatus), que es el único oso verdadero del neotrópico, y la familia Procyonidae, con el zorro cangrejero o mapache (procyon cancrivorus), los coatíes y el cuchicuchi. Abarca también el mapurite (Conepatus semistriastus) y mustélidos terrestres (familia Mustelidae) como el hurón, o zorro camasita (Galictis vittata), y el zorro guache (Eira barbara) , y acuáticos como la nutria (Lontra /ongicaudis) y el perro-de-agua de la cuenca del Orinoco (Pteronura brasiliensis) éste último es el mustélido más grande del mundo. '; Asimismo, hay 6 especies de gatos (familia Felidae): el jaguar o tigre americano (panthera anca), 3 félidos pintados de menor porte (Leopardus pardalis, I. tigrinus y I. wiedii) conocidos como cunaguaros o tigrillos, el puma (Puma concolor) y la onza (Herpailurus yagouaroundi). El zorro Cerdocyon thous es el carnívoro más común del país. Los ungulados nativos de Venezuela son muy pocos La danta (Tapirus terrestris), el mamífero terrestre más corpulento del neotrópico, es el único miembro del orden Perissodactyla, En el orden Artiodactyla se destacan la familia de los báquiros o peca ríes (Tayassuidae), con el báquiro careto (Tayassu pecari) y el cinchado (Pecari tajacu) , y la familia Cervidae, que incluye el venado caramerudo (Odocoileus virginianus) y los matacanes (Mazama sp.) de cornamenta simple de los ambientes selváticos.
La avifauna de Venezuela consta de 1.300 especies con más de 2.000 subespecies, lo cual equivale a casi la mitad de todas las especies suramericanas y a casi un tercio de todas las neotropicales. De ellas, 46 son endémicas del país y 120 son migratorias (porque sólo permanecen en el país una parte del año). En Venezuela están representados 20 órdenes, 82 familias y 590 géneros de los 23 órdenes, 95 familias y 850 géneros del neotrópico. Se han señalado hasta ocho centros de endemismo en aves, y sólo la región de los Llanos y el delta del Orinoco son consideradas áreas sin endemismos. En cuanto a la distribución de las especies de aves en tipos de hábitat, unas 40 especies son exclusivamente marinas (incluyendo las estrictamente oceánicas) y 123 habitan en cuerpos de agua dulce o marino-costeros. La gran mayoría (1.137 especies) son terrestres, y de ellas, unas 350 habitan en los Llanos y el resto (unas 787) en los diversos tipos de bosques, especialmente en las áreas montañosas.
Los 20 órdenes de aves presentes en Venezuela se distribuyen en especies de forma muy variada. Así, encontramos 1 familia y 14 especies de ponchas o gallinas de monte (Finamiformes), 1 familia y 2 especies de zambullidores (Podicipediformes), 2 familias y 3 especies de petreles y golondrinas de mar (Procellariformes), 6 familias y 8 especies de Pelecaniformes (cotúas, bobas, pelícanos y otras aves pescadoras), 5 familias y 34 especies de Ciconiiformes (aves zancudas en general), 2 familias y 20 especies de Anseriformes (arucos y patos), 4 familias y 65 especies de Falconiformes (aves rapaces y carroñeras), 2 familias y 18 especies de Galliformes (perdices, pavas, guacharacas y paujíes), 5 familias y 24 especies de Gruiformes (cotaras, trompeteros, gallinetas y pollas de agua), 9 familias y 55 especies de Charadriiformes (gaviotas y aves limícolas), 1 familia y 19 especies de palomas (Columbiformes), 2 familias y 49 especies de loros y la chenchena (Psittaciformes), 1 familia y 17 especies de garrapateros y afines (Cuculiformes), 2 familias y 20 especies de lechuzas Strigiformes), 3 familias y 22 especies de Caprimulgiformes (aguaitacaminos, nictibios y el guácharo), 2 familias y 113 especies de vencejos y tucusitos (Apodiformes), 1 familia y 10 especies de sorocuaces (Trogoniformes), 2 familias y 6 especies de Coraciiformes (martinpescadores y el pájaro león), 5 familias y 72 especies de Piciformes (barranqueros, juanbobos, tucanes y carpinteros) y 25 familias y más de 800 especies de Passeriformes. Este último orden comprende más de la mitad de las especies del país, e incluye a trepadores, hormigueros, cotingas, cristofués, golondrinas, querre-querres, cucaracheros, paraulatas, tordos, turpiales, reinitas, azulejos, canarios y muchos otros menos comunes.
Debido a que en Venezuela predominan las tierras bajas con elevaciones montañosas aisladas, no hay barreras geográficas de mucha importancia para la dispersión de las aves. Así, hay un grupo grande de especies que se pueden encontrar en casi todo el país. En los ambientes acuáticos, por ejemplo, son comunes las cotúas (Phalacrocorax olivaceus y Anhinga anhinga), la garza real (EgretIa alba), el chicuaco (Butorides striatus), el gallito-de-laguna (jacana jacana), el gallito azul Porphyrula martinica), los alcaravanes (Vanellus chilensis y Burhinus bistriatus) y los patos del género Dendrocygna. Entre las especies terrestres' están el zamuro común (Cathartes aura), el oripopo (Coragyps atratus), el gavilán habado (Buteo magnirostris) , el gavilán maromero (Elanus leucurus), la garza reznera (Bubulcus ibis), la paloma sabanera (Zenaida auriculata), la tortolita (Columbina talpacoti), el perico cara-sucia (Aratinga pertinax), el loro real (Amazona ochrocepbala), el tordo mirlo (Quiscalus lugubris), el turpial (Icterus icterus), los garrapateros (Crotophaga sp), la pavita hormiguera (Thamnophilus doliatus), la tangara monjita (Tangara cayana), el azulejo común (Thraupis episcopus), la reinita (Coerebaflaveola),. el cristofué (Pitangus Sulphuratus), el cucarachero (Troglodytes aedon), los semilleros Sporophila y los canarios Sicalis.
En Venezuela se encuentran 254 especies de reptiles distribuidas en 3 órdenes, 22 familias y 105 géneros. Las tortugas (orden Testudines) de Venezuela comprenden 7 familias con un total de 21 especies, de las cuales 14 son dulceacuícolas, 5 marinas y 2 terrestres. Las más difundidas en el país son el morrocoy sabanero (Geochelone carbonaria) y el pecho quebrado (Kinosternon scorpioides). El orden pantropical Crocodylia abarca el caimán de la costa (Crocodylus acutus) y del Orinoco (C. intermedius), de la familia Crocodylidae, y tres especies de babas o babillas (familia Alligatoridae), de las cuales la más común es la baba (Caimán crocodylus). El resto de nuestros reptiles forma parte del orden Squamata, dividido en tres subórdenes: Amphisbaenia (morronas o -culebras de dos cabezas-), con 5 especies en el país; La- certilia (lagartos), con unas 90 especies, y Serpentes u ofidios, con 8 familias y 133 especies. Entre los ofidios (serpientes o culebras) de amplia distribución en Venezuela se encuentran la tragavenado (Boa constrictor), la boa tornasol (Epicrates cenchria) , la culebra-de-agua o anaconda (Eunecles murínus), la culebra-machete o lora (Cbironius carinatus), la tuqui o ratonera (Clelia clelia) , la rabo-amarillo (Drymarchon corais) , la bejuquilla (lmantocles cencboa), la reinita (Leimadophis melanotus), la falsa mapanare (Leptodeira annulata), la verdegallo (Leptophis abaetulla), la sabanera (Masticodryas bifossatus, M. boddaerti y M. pleet), la bejuca (Oxybelis aeneus), la excavadora (Phimopbis guianensis), la falsa coral (Pseudoboa neuwiedit) , la caracolera (Sibon nebulata), la tigra cazadora (Spilotes pullatus), la sapa (Xenodon severos), la coral (Micrurus isozonicus), las mapanares (Botbrops atrox, en el sur y el oriente, y.B. colombiensis y B. lansbergii, al norte y al occidente), la cascabel (Crotalus durssus) y la cuaima- piña (Lacbesis muta) en el sur y el oriente. Entre los lagartos ampliamente distribuidos se distinguen sobre todos la lisa (Mabuya bistríata, familia Scincidae), los largarrabos Tbecadactylus rapicauda y Hemidactylus palaicbtbus (familia Gekkonidae) y numerosos lagartos de la familia Iguanidae (el llamado camaleón Polycbrus marmoratus, el tuqueque sabanero Tropidurus torquatus, el cangasapo Plica plica, lagartijas arborícolas del género Anolis y la iguana (Iguana iguana). Asimismo son abundantes los lagartos conocidos como guaricongos (Cnemidopborus lemniscatus), matos (Ameiva ameiva) y mato real (Tupinambis teguixin). Este último, por cierto, es el segundo en tamaño entre los lagartos del país y pertenece a la familia Teiidae, la más diversificada de la región neotropical.
En Venezuela se encuentran representantes de tres órdenes de anfibios: Anura (ranas y sapos), Caudata (salamandras) y Gymnophiona (.culebras de dos cabezas.). Por otra parte, han reportado en total 214 especies de anfibios distribuidos en 16 familias y 42 géneros, pero los anuros son los más comunes y diversos, con 9 familias, 35 géneros y 202 especies. El orden Anura o Salientia es muy diverso y ha ocupado virtualmente todos los ambientes acuáticos y de tierra firme del país. Sin embargo, este grupo es menos conocido que el de las aves o los mamíferos, tanto en su taxonimia como en su distribución geográfica. Hasta el presente, se ha propuesto que casi la mitad de las ranas y sapos presentes en Venezuela (unas 100 especies) son endémicas del país, lo cual confiere a este grupo el mayor índice de endemismos entre los vertebrados. Los géneros con mayor número de especies endémicas son Centrolenella (14 spp), Colostbetus (22 spp), Hyla (15 spp) y Eleutberodactylus (26 spp). Por otra parte, se encuentran géneros como Leptodactylus, con 24 especies descritas y de amplia distribución en el país, pero sin endemismos.
Entre los peces tenemos una gran diversidad faunística que podría llegar a las 3.000 especies marinas, estuarinas y de agua dulce. Las especies marinas y estuarinas son típicas de la región del mar Caribe, destacándose entre ellas tiburones como las tintoreras y cornúas, y los cazones y tiburones-ballena incluidos en el orden Squaliformes. Otros peces cartilaginosos son las rayas, mantas y chuchos clasificados en el orden Rajiformes. También entre los peces marinos destacan por su importancia económica las sardinas y arenques {orden Clupeiformes), y los pargos, meros, atunes y peces-vela (orden Perciformes). A pesar de la gran diversidad dé nuestra fauna marina, no es común encontrar especies endémicas de Venezuela.
Los peces continentales (peces de agua dulce) representan aproximadamente una tercera parte de las especies conocidas para la región neotropical (aproximadamente 1.000 especies). Entre ellas destacan los pertenecientes al superorden Ostariophysi, el cual incluye a los .peces eléctricos. (suborden Gymnotoidei), los .bagres. (suborden Siluroidei) y los carácidos, caribes, sardinitas y neones, y otros del orden Characiformes. Entre ellos existe una gran cantidad de especies endémicas de Venezuela. Entre los bagres destacan algunos de importancia comercial como los gigantes valentones o laulau (Bracbyplatystoma spp.), los rayaos (pseudoplatystoma spp.) y el cajaro (Pbractocepbalus bemiliopterus). Entre los peces eléctricos destacan los tembladores (Electropborus electricus) , que han sido reportados desde las Crónicas de Indias. Estos peces tienen la peculiaridad de emitir ondas eléctricas hasta de 500 voltios. Entre los miembros del orden Characiformes se encuentran los famosos caribes, de hábitos depredadores, aunque recientemente se ha descubierto que existen especies frugívoras. Además de los caribes, este grupo incluye las famosas cachamas, morocotos, palometas, coporos y guavinas, todos ellos de importancia económica. Por otro lado, dentro de los Characiformes se encuentra una gran cantidad de peces minúsculos, de tonalidades y colores metálicos, incluidos bajo el nombre común de neones o tetras, de gran importancia en la acuariofilia. No podemos terminar con los peces dulceacuícolas sin mencionar a los pavones (orden Perciformes), especies deportivas por excelencia y ampliamente conocidas en el mundo. Venezuela posee al menos tres especies endémicas, entre ellas el famoso pavón-estrella (Cicbla orinocensis) y el pavón.;mariposa o de banda (Cicbla intermedia).
De los 916.445 km2 de superficie presentes en el país, según el último censo realizado por el Ministerio del Ambiente y los Recursos Naturales Renovables, y hasta hace pocos años, a través de imágenes de satélite por radar, se calculó que alrededor del 40%, de esta superficie corresponde a zonas boscosas; calificándose como fuertemente selváticos a los estados Bolívar, Amazonas y Delta Amacuro, con un 75% de área boscosa. Los estados con baja proporción boscosa, es decir, con menos del 25% del área bajo selva, son Apure, Cojedes, Monagas y Anzoátegui en los Llanos; y Carabobo, Lara y Nueva Esparta en el centro y el norte de la República. Los demás estados tienen una proporción hoscosa moderada. Es importante señalar que estos datos van cambiando de un año a otro y que de un nuevo estudio autorizado pueden resultar áreas boscosas de menor extensión.
Conocidas también con el nombre de bosques húmedos tropicales, se desarrollan en regiones de alta temperatura, y por ello se les llama macrotérmicos, aunque también son higrófilos a causa de su ambiente, muy. húmedo. La temperatura anual promedio de estos sitios es de 26-28° C, generalmente en altitudes desde el nivel del mar hasta 400 msnm, combinada con precipitaciones de 1.800 mm, o más, y distribuida durante todo o la mayor parte del año. Este tipo de selva se encuentra representada en Venezuela en el estado Delta Amacuro, la selva de Guatopo en el estado Miranda, la parte suroccidental del estado Zulia y la mayor parte de los estados Bolívar y Amazonas, y sus árboles alcanzan alturas de 40-50 m. El bosque posee tres o más estratos donde los árboles más pequeños ocupan los espacios entre los árboles más altos, proveyendo una densa sombra y una alta humedad.
Este tipo de bosque, algunas veces denominado selva subtropical y selva pluvial alta, se desarrolla en ambientes de temperaturas moderadas o intermedias, donde entonces se le llama mesotérmico. A estas selvas también se las denomina higrófilas u ombrófilas por su ambiente húmedo. En la cordillera de la Costa, la selva nublada se presenta entre los 700 y los 2.500 mi en los Andes, generalmente, desde los 2.000 hasta los 3.000 msnm; en las tierras altas de Guayana, entre los 1.000 y los 2.500 msnm. Normalmente, sus límites de temperatura media anual están comprendidos entre 18 y 24° C, aunque en las partes frías de la cordillera de la Costa la temperatura mínima puede llegar a 4-6° C, mientras en la cordillera de los Andes las temperaturas mínimas pueden llegar a 0° C. La precipitación promedio anual varía considerablemente según la zona; así, en ciertas partes de los Andes y en tierras altas de Guayana están entre 2.000-3.800 mm; en la cordillera de la Costa, entre 1.500-2.200 mm; y en la zona más alta de los Andes puede alcanzar sólo 550-780 mm.
Estos bosques también se conocen como bosques deciduos, secos, caducifolios o veraneros, debido a la caída de las hojas durante el período de sequía. Ellos se encuentran en regiones calientes, con precipitaciones anuales entre 1.000 y 2.500 mm y temperatura promedio de 25-28° C. Durante la estación seca, comprendida entre noviembre o diciembre hasta abril, la gran mayoría de los árboles ha perdido sus hojas, comenzando la floración y fructificación de muchas de sus especies; pero durante el período lluvioso, generalmente comenzando en abril o mayo, retoñan de nuevo y el bosque se torna completamente verde, mostrando su exuberante follaje y la escasez de flores de los árboles constituyentes. Los bosques de las selvas tropófilas cubren extensas superficies en las partes bajas de los llanos de los estados Apure, Barinas, Portuguesa, Guárico, Cojedes, Anzoátegui, Monagas, Yaracuy y Falcón. Ocupan también grandes extensiones de terreno en la parte norte de Guayana, al oeste del estado Amazonas y en grandes zonas del centro del estado Zulia y del norte del estado Trujillo. Se extienden desde el nivel del mar hasta 1.000 m.
Este tipo de bosque se desarrolla a lo largo de los ríos .y varía en anchura y extensión, estando asociado con las sabanas llaneras. Algunos botánicos ubican este tipo de bosque dentro del concepto de selva tropófila, mientras que otros lo consideran dentro de la vegetación de los Llanos.
Son bosques semisecos, llamados también chaparrales y cujizales, con árboles cuya altura varía entre 8 y 15 m, y que presentan un aspecto de árboles pequeños y vegetación esparcida. La precipitación anual varía entre 800 y 1,000 mm. Esta vegetación se encuentra distribuida en la parte norte y costanera del país, principalmente en el estado Falcón, penetrando al estado Lara; en la región occidental del lago de Maracaibo; alrededor de Cariaco, al sur de Barcelona, en el estado Anzoátegui; y erala península de Paria e islas cercanas a la costa.
Corresponden a bosques secos donde el principal constituyente son los llamados cardones y tunas. Están distribuidos en algunas zonas de los estados Lara y Falcón, en las penínsulas de Paria y La Guajira, en algunas zonas de la isla de Margarita y en algunos valles de las montañas andinas, alrededor de Chama, Motatán y Ureña. Reciben una precipitación anual inferior a los 600 mm, con una estación seca que dura de 7 a 10 meses.
Constituyen bosques especiales en las zonas costera s del norte y el oriente del país. Se distribuyen en las desembocaduras de los grandes ríos que surten el Golfo Triste, el golfo de Cariaco, las lagunas de Píritu, Unare, Tacarigua y Carenero, la costa de los estados Carabobo y Falcón hasta Chichiriviche, alrededor del lago de Maracaibo y en el delta del Orinoco. Los manglares generalmente aparecen en regiones de abundante precipitación anual, pero también se encuentran en áreas de gran aridez. Las especies de estos bosques retienen sus hojas durante todo el año y son denominadas siempre verdes. Los suelos contienen altas concentraciones salinas por estar mezclados con agua marina. Los árboles forman colonias impenetrables, densas, con raíces aéreas descendentes hasta el agua, que ayudan a la acumulación y formación de suelo. Las especies constituyentes de la formación manglar pueden alcanzar alturas de hasta 25 m, pero generalmente son más pequeñas.
Son formaciones características de las montañas andinas, desde el estado Táchira hasta los límites con el estado Lara. Se pueden encontrar a 1.700 msnm en el páramo del Morro, en el estado Mérida, pero son más bien propias de altitudes comprendidas entre los 3.000 y los 4.700 m. Áreas con vegetación parecida a la de los páramos se encuentran en las regiones más altas de la cordillera de la Costa, en el cerro Turumiquire del estado Sucre y en partes del Distrito Federal, como el cerro Naiguatá en el parque nacional El Ávila. La temperatura media anual de los páramos es de 5° C o menos, y la formación de hielo, con temperaturas por debajo de 0° C, ocurre durante todo el año. La precipitación anual es baja, con un promedio de 600 mm por año. Los páramos existen bajo condiciones ambientales de intenso frío y poca precipitación, exhibiendo un aspecto xerofítico o desértico; y suelen presentar un color acentuada mente grisáceo, debido a la abundancia de los llamados frailejones. Espeletia spp, cuyas hojas densamente pilosas y sedosas tienen este color grisáceo o de ceniza, aunque también hay una gran variedad de especies con flores de colores llamativos. Para resistir el frío y la' sequedad, las hojas de las plantas parameras son pequeñas y reducidas o densamente cubiertas con un tomento sedoso semejante a la lana.
Corresponden a sabanas de suelos inundables, dominadas fisonómicamente por la palma Moriche, Mauritia flexuosa. En los Llanos, frecuentemente, se encuentran morichales distribuidos al norte del Orinoco, en los estados Apure, Guárico, Anzoátegui y Monagas, desarrollándose a lo largo de los manantiales. También se desarrollan morichales al sur del Orinoco, en los estados Bolívar y Amazonas. Los suelos de los morichales son siempre húmedos y poseen una flora característica asociada con ellos y no localizable en otros lugares de la sabana.
Corresponden a ambientes muy áridos, distribuidos en Venezuela en el istmo de Paraguaná, en las cercanías de Coro y La Guajira, y en algunas partes de los Llanos; tienen una temperatura media anual mayor de 25° C, y un bajo promedio anual de precipitación. Presentan una vegetación muy rala y están cubiertas temporalmente por arenas movedizas. Desde el punto de vista florístico, las dunas se caracterizan por la presencia de la especie Tournefortia gnaphalodes, Tabaco pescador, de la familia Boraginaceae, un arbusto decumbente, de hojas suculentas con pubescencia grisácea, y que forma colonias. El árbol más común en la dunas es el Cují Yaque, Prosopis jujiflora, de la familia Leguminosae. Las gramíneas Rabo de zorro, Aristida venezuelae, y Saladillo, Sporobolus virginicus, constituyen la mayor cobertura entre las plantas herbáceas.
Incluyen toda la vegetación desarrollada en, lagos, lagunas, ríos, estuarios, esteros, raudales y saltos. En algunos lagos y ciénagas de los paramos andinos se encuentran los helechos acuáticos Isoetes lechleri e Isoetes triquetra, Dentro de las Angiospermas se reportan a Elatina, Elatine, fasse- triana, de la familia Elatinaceae.